Couverture Santé universelle en RDC : Tshisekedi lance un plan choc pour une Afrique en bonne santé !

Ce mardi 10 juin 2025 à Kolwezi, le Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a officiellement ouvert la 12ᵉ Conférence des Gouverneurs de province. Le thème retenu cette année :
« La santé comme facteur de cohésion sociale et du développement durable des provinces ».

Cette session stratégique vise à faire de la couverture santé universelle (CSU) un levier central pour renforcer l’unité nationale, réduire les inégalités sociales et garantir la stabilité politique à travers toutes les provinces du pays.

Un message fort : la santé comme pilier de l’équité

Dans son discours inaugural, le Chef de l’État a appelé les gouverneurs à jouer pleinement leur rôle de chefs d’orchestre de la CSU via les Comités Provinciaux de Santé qu’ils président. Il leur a demandé d’intégrer la santé dans toutes leurs politiques publiques, de mobiliser les ressources locales de manière transparente, et d’assurer une équité territoriale exemplaire.

Parmi les priorités énoncées :
• La valorisation de la médecine communautaire
• La modernisation des hôpitaux
• La finalisation de la réforme hospitalière
• La promotion des partenariats public-privé

Une assurance maladie obligatoire annoncée

Autre annonce majeure : la mise en œuvre progressive de l’assurance maladie obligatoire, avec des cotisations équitables :
• 2 % à la charge des employeurs
• 0,5 % pour les travailleurs

Cette réforme vise à élargir l’accès aux soins, soulager financièrement les ménages et réduire la dépendance à l’aide extérieure, avec une attention particulière portée aux populations vulnérables : militaires, policiers, agents publics et indigents.

« C’est un acte fort de justice sociale et de reconnaissance envers ceux qui protègent notre pays », a déclaré le Président.

 Présences marquantes et doléances exprimées

La cérémonie a réuni des figures de premier plan, notamment :
• La Première Ministre Judith Suminwa
• Le VPM en charge de la Sécurité, Shabani Lukoo Bihango
• Les gouverneurs, vice-gouverneurs, présidents d’Assemblées provinciales, ministres sectoriels et experts.

Dans un mémorandum collectif, lu par le Gouverneur Jacques Kyabula (Haut-Katanga), plusieurs recommandations en souffrance ont été rappelées :
• L’inopérabilité de la Caisse de péréquation
• Le non-paiement régulier de la rétrocession
• Les ingérences des Assemblées provinciales
• Le retard dans le paiement des émoluments des députés provinciaux

Malgré ces préoccupations, les gouverneurs ont réaffirmé, par la voix de David Munkeni (Bas-Uele), leur soutien à l’action du Président Tshisekedi.

Une initiative forte : éliminer le VIH/SIDA chez les enfants

En marge de cette conférence, le Chef de l’État a lancé l’Initiative présidentielle pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants d’ici 2030, une mesure ambitieuse en matière de santé publique.

Enfin, des prix d’excellence ont été remis aux gouverneurs du Tanganyika, du Haut-Lomami et du Lualaba pour leurs efforts remarqués dans les campagnes de vaccination contre la poliomyélite.

Le parcours historique du PSG : comment l’équipe a remporté la Ligue des champions pour la première fois

La soirée du 31 mai à l’Allianz Arena de Munich a été particulière. Le Paris Saint-Germain, partenaire officiel du bookmaker de portée mondiale 1xBet, a raflé son premier titre de Ligue des champions de son histoire en écrasant l’Inter sur le score de 5-0. Le géant français a inscrit son nom dans l’histoire à deux reprises : en tant que champion et en signant la plus large victoire en finale du tournoi. Retour sur les moments les plus marquants du parcours des Parisiens vers le succès.

Le Paris Saint-Germain a connu une période de stagnation en début de saison et a rencontré des difficultés lors de la phase finale. De ce fait, peu de parieurs ont misé sur la victoire des Parisiens en barrages. Cependant, en seconde partie de saison, l’équipe de Luis Enrique a affiché une excellente forme et a tout de même empoché le trophée tant attendu.

Et personne n’a le droit de dire que cela est arrivé sans raison ; de telles victoires ne sont jamais offertes. Le Paris Saint-Germain a fait une bouchée de Brest en barrages, s’imposant sur le score cumulé de 10-0. Liverpool a été la victime suivante des Parisiens, qui se sont imposés sur le plus petit des scores chez eux, même s’ils ont surpassé la meilleure équipe d’Angleterre dans presque tous les domaines. Nuno Mendes a fait vivre un calvaire à Mohamed Salah, l’éliminant complètement du jeu. En Angleterre, les géants français ont su se reprendre et venir à bout de leurs rivaux de manière dramatique aux tirs au but.

En quarts de finale, le Paris Saint-Germain a affronté Aston Villa, entraîné par Unai Emery, ancien manager de l’équipe de la capitale française. Le match s’étant révélé assez serré, le niveau de l’équipe de Luis Enrique était visiblement supérieur : au bon moment, les Parisiens ont réagi et ont conservé l’avantage après le premier match.

La demi-finale contre Arsenal a été un moment de gloire pour Gianluigi Donnarumma, qui a décroché son billet pour l’Allianz Arena grâce à ses arrêts spectaculaires. La principale révélation de la finale fut Désiré Doué, 19 ans, engagé par le Paris Saint-Germain avant le début de la saison. Moins d’un an plus tard, il a inscrit deux buts et délivré une passe décisive en finale de la Ligue des champions.

Une brève analyse des performances des deux équipes en finale de la Ligue des champions est la suivante : le Paris Saint-Germain a laminé littéralement l’Inter. Face à des équipes qui privilégient la possession, les Nerazzurri jouent les seconds rôles, attaquant avec des passes de la profondeur vers Marcus Thuram et tentant de surprendre l’adversaire dans leurs assauts. Pourtant, les Parisiens étaient parfaitement préparés : ils ont tenté de conclure toutes les attaques par des tirs au but (en moyenne, ils frappaient toutes les quatre minutes) et n’ont laissé aucune chance à Thuram de se retrouver démarqué. Le plan de Luis Enrique a parfaitement fonctionné. Il convient également de noter la confiance avec laquelle les joueurs du PSG ont remporté leurs duels un à un face à Yann Sommer. Le Suisse a constamment cherché à anticiper la trajectoire du ballon en plongeant sur le côté opposé, tandis que les Parisiens visaient la lucarne la plus proche. Nous ne pensons pas que ce soit un hasard : les joueurs d’Enrique ont mis à mal leur adversaire jusque dans les moindres détails.

Cette saison, le Paris Saint-Germain a été sacré dans tous les tournois auxquels il a participé, ce qui renforce davantage les sensations agréables chez 1xBet en tant que collaborateur avec le mastodonte français. Le bookmaker et le club ont organisé de nombreuses activités conjointes pour les supporters du club, leur permettant de se rapprocher de leurs idoles et de se sentir comme faisant partie d’une équipe qui est entrée dans l’histoire.

Pariez sur les matchs du Paris Saint-Germain sur la plateforme du bookmaker fiable 1xBet et gagnez avec les meilleurs !

 

À propos de 1xBet

1xBet est une société internationale avec 18 ans d’expérience dans le secteur des paris et des jeux d’argent, et l’un des principaux bookmakers en Afrique. La marque soutient activement le sport sur le continent et est partenaire officiel de la Confédération africaine de football (CAF) et de tous les tournois organisés sous son égide. 1xBet collabore avec les principaux clubs et fédérations sportives d’Afrique, organisant des compétitions amateurs et aidant les jeunes talents à développer leur potentiel.

1xBet compte parmi ses partenaires mondiaux le FC Barcelone, le Paris Saint-Germain et la FIBA. La plateforme de la marque est disponible en 70 langues et attire plus de 3 millions de joueurs chaque mois.

La marque est également étroitement liée à l’industrie du divertissement africaine et collabore avec de nombreuses stars. Les réalisations de la société ont été récompensées par des prix prestigieux, notamment les nominations aux prix du “Bookmaker sportif de l’année – Afrique” et de la “Meilleure application mobile 2025” aux SiGMA Africa Awards, ainsi qu’au prix du “Programme d’affiliation de l’année” aux International Gaming Awards 2024.

 

Le CSAC lève l’embargo médiatique sur Kabila : qu’est-ce qui a vraiment changé ?

Kinshasa, 10 juin 2025 — Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a modéré sa décision controversée d’interdire toute couverture des activités de Joseph Kabila et du PPRD. Après une réunion plénière, l’institution a opté pour un cadre moins strict, autorisant les médias à relayer ces informations sous conditions.

Un revirement stratégique
La mesure initiale, jugée trop radicale, avait suscité des critiques. Serge Ndjibu, rapporteur du CSAC, a justifié ce changement en évoquant la nécessité d’un équilibre entre liberté de la presse et sécurité nationale. Les médias devront toutefois éviter tout contenu susceptible d’affecter les opérations militaires ou de relayer des propos de groupes armés.

Un contexte politique sensible
Cette décision intervient alors que Kabila séjourne à Goma, une zone sous tension. Pour les analystes, le CSAC tente de concilier transparence et stabilité, évitant une censure totale tout en maintenant des restrictions ciblées. Les professionnels des médias saluent une avancée, mais restent prudents sur son application.

La RDC poursuit ainsi son chemin complexe entre démocratie et sécurité, sous le regard attentif de la communauté médiatique.

Kolwezi fait peau neuve à l’heure de la 12ᵉ conférence des gouverneurs

Kolwezi sous les projecteurs ! Le Président Félix Tshisekedi a marqué son arrivée dans la capitale du Lualaba par une série d’inaugurations spectaculaires, confirmant sa vision pour une province minière modernisée et compétitive à l’échelle internationale.

Un Accueil en Grande Pompe

Dès son atterrissage, le Chef de l’État a été accueilli par une foule enthousiaste de militants, de gouverneurs et de membres du gouvernement, transformant la RN39 en une mer de drapeaux et de banderoles. Kolwezi, habituellement vibrante d’activités commerciales, a suspendu ses opérations pour célébrer cet événement historique.

Trois Joyaux Inaugurés pour une Province en Mutation

Le Village des Congrès : Un complexe ultra-moderne doté d’un amphithéâtre de 1 500 places, de salles VIP et d’un motel de luxe, conçu pour rivaliser avec les grands sommets miniers africains comme le Mining Indaba.

La Salle Polyvalente du Gouvernorat : Une infrastructure multifonctionnelle capable d’accueillir des conférences internationales et des événements provinciaux.

Les Nouveaux Bâtiments Administratifs : Symboles d’une gouvernance modernisée, ces espaces hébergeront les services clés du gouvernement provincial.

Une Vision Stratégique pour le Lualaba

La Gouverneure Fifi Masuka n’a pas caché sa fierté : « Grâce à la vision du Président, Kolwezi n’est plus une simple ville minière, mais un pôle d’attraction économique et diplomatique. » Ces infrastructures s’inscrivent dans une dynamique de décentralisation et de redistribution des richesses, répondant aux attentes des populations locales.

Avec d’autres inaugurations prévues durant son séjour, Félix Tshisekedi envoie un message fort : le Lualaba est un pilier incontournable de la croissance de la RDC.

Océan en péril ève bazaiba porte la voix de la rdc à la conférence de Nice

Depuis le lundi 9 juin 2025, la République Démocratique du Congo (RDC) prend part à la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan, organisée à Nice, Côte d’Azur, en France. Cette importante rencontre internationale se déroule sous la co-présidence de la France et du Costa Rica, avec pour thème :

« Accélérer l’action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan ».

La Ministre de l’Environnement et Développement durable, Ève Bazaiba, représente le Président Félix Tshisekedi à cette conférence stratégique, où plus de 193 États membres de l’ONU sont réunis pour faire front commun face à l’urgence climatique qui menace les mers du globe.

Selon un communiqué officiel du ministère congolais de l’environnement, ces assises visent à renforcer les actions urgentes pour préserver l’océan, les mers et les ressources marines, tout en soutenant la mise en œuvre de l’Objectif de Développement Durable n°14 : conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines.

Dès l’ouverture, le Président Emmanuel Macron a insisté sur l’impératif d’une prise de conscience collective et d’une mobilisation mondiale pour sauver ce qu’il qualifie de « poumon bleu de la planète ». Un appel partagé par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qui exhorte les nations à passer à l’action.

Au-delà de la session plénière, la conférence prévoit des réunions parallèles visant à promouvoir des engagements concrets, des initiatives de coalition et des projets innovants portés par les États, ONG et partenaires pour garantir la survie de l’écosystème marin.

La participation active de la RDC s’inscrit dans sa volonté de s’affirmer comme un acteur clé de la gouvernance environnementale mondiale, notamment grâce à son rôle central dans les enjeux liés à l’eau, aux forêts et à la biodiversité.

Congo-Brazzaville annule un contrat foncier avec le Rwanda : tensions régionales et pression populaire au cœur de la décision

Coup de théâtre à Brazzaville. Le gouvernement de la République du Congo a annoncé, le jeudi 5 juin 2025, l’annulation du contrat emphytéotique accordé au Rwanda dans le cadre d’un vaste projet agro-pastoral. Cette décision, rendue publique lors de la Quinzaine gouvernementale, marque un revirement spectaculaire dans les relations bilatérales entre les deux pays.

Selon les médias locaux, cette mesure fait suite au non-respect par la partie rwandaise des clauses du contrat, notamment l’obligation de débuter les travaux avant décembre 2024. Les ministres Thierry Lézin Moungalla (Communication) et Ghislain Thierry Maguessa Ebomé (Enseignement technique) ont confirmé que la pression de l’opinion publique nationale, vivement opposée à l’accord, a joué un rôle déterminant dans cette décision.

Un contrat controversé dès le départ

Le contrat de bail emphytéotique, d’une durée de 20 ans, portait sur environ 12 000 hectares de terres situées dans le ranch de Massangui, dans le district de Yamba (département de La Bouenza). Il avait été signé avec Eleveco-Congo SAS, une filiale de Crystal Ventures, le puissant fonds d’investissement affilié au Front Patriotique Rwandais (FPR), parti au pouvoir à Kigali.

L’accord faisait partie d’un ensemble de huit conventions signées en avril 2022, lors de la visite officielle du président Paul Kagamé à Brazzaville, incluant également un investissement rwandais de 200 millions de dollars dans la Zone Économique Spéciale (ZES) de Maloukou, à 70 km de la capitale.

 Kinshasa en alerte, la sécurité régionale en question

L’annonce de cette cession de terres avait immédiatement suscité la méfiance de la République Démocratique du Congo (RDC) voisine. Kinshasa, déjà en conflit avec le Rwanda qu’elle accuse de soutenir les rebelles du M23, considérait l’opération comme une menace potentielle à sa sécurité, en particulier en raison de la proximité géographique avec sa capitale.

Les autorités congolaises (RDC) avaient alors appelé à plus de transparence, à la protection des droits fonciers et à la préservation de la sécurité alimentaire, dans un contexte de fortes tensions régionales.

 Quelle suite pour les relations Brazzaville-Kigali ?

Avec cette annulation, le Congo-Brazzaville envoie un signal fort sur sa souveraineté territoriale et son écoute des voix citoyennes. Mais cette décision pourrait aussi affecter les relations économiques avec Kigali et remettre en question les investissements stratégiques en cours dans la sous-région.

Vers un accord de paix à l’Est de la RDC ? Négociations critiques à Doha entre Kinshasa et la rébellion M23

Les négociations entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) et les rebelles de l’AFC/M23, appuyées par le Rwanda, progressent sous la médiation du Qatar, avec le soutien actif des États-Unis et de l’Union africaine. Les discussions, relancées à Doha début mai, marquent une avancée significative vers un potentiel accord de paix visant à mettre fin aux violences dans l’Est du pays.

Selon des sources proches du dossier citées par ,les deux camps ont entamé une phase plus approfondie des négociations, abordant enfin les causes profondes du conflit. Les médiateurs qataris ont présenté une proposition formelle aux deux parties, les invitant à consulter leurs hiérarchies respectives avant de revenir à la table des pourparlers pour la phase décisive.

Une trêve en gestation

Un premier signe encourageant est intervenu en avril dernier, lorsque les deux délégations ont signé une déclaration conjointe manifestant leur volonté d’œuvrer à une trêve. Cette initiative a été perçue comme une lueur d’espoir dans une crise où les tentatives de médiation avaient jusque-là échoué.

Les autorités qataries, épaulées par Massad Fares Boulos, conseiller principal pour l’Afrique au département d’État américain, assurent une médiation active. Elles travaillent également en coordination avec l’Union africaine, déterminée à garantir un cadre durable de résolution des conflits.

Une urgence humanitaire persistante

Sur le terrain, la situation reste critique dans le Nord-Kivu. L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) alerte sur l’ampleur de la crise humanitaire : la cité de Bambo, dans la chefferie de Bwito (territoire de Rutshuru), fait face à un afflux massif de déplacés, fuyant les affrontements entre les rebelles de l’AFC/M23 et les milices locales Wazalendo.

Depuis le 15 mai, la ville est le théâtre de violents combats avec le groupe CMC, entraînant la fuite de plus de 900 familles, et mettant en péril les conditions de vie déjà précaires des populations locales.

Prochaine étape : accord ou rupture ?

Les pourparlers à Doha, bien que prometteurs, n’ont pas encore abouti à une résolution concrète. Toutefois, les deux camps se montrent ouverts au dialogue et les médiateurs internationaux restent confiants quant à une issue pacifique.

Si un accord venait à être signé, il pourrait constituer un tournant historique pour la paix à l’Est de la RDC, et ouvrir une nouvelle phase de réconciliation nationale et de reconstruction.

Crise à Malabo : le Rwanda claque la porte de la CEEAC

Ce samedi 7 juin 2025, Malabo accueille deux sessions cruciales pour l’Afrique centrale : la XXVIe Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement (CCEG) et la IIe Conférence Maritime (COMAR) de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC). Objectifs annoncés : renforcer l’intégration régionale, accélérer les réformes institutionnelles, et sécuriser l’espace maritime à travers une gouvernance durable.

LIRE AUSSI : https://www.journaldekinshasa.com/communique_officiel/le-rwanda-se-retire-officiellement-de-la-ceeac-accusant-la-rdc-dingerence-politique/

Mais au cœur de cette dynamique politique, une déflagration diplomatique vient bouleverser l’équilibre régional : dans un communiqué officiel publié sur X, le ministère rwandais des Affaires étrangères annonce le retrait immédiat du Rwanda de la CEEAC, dénonçant une « instrumentalisation » de l’organisation par la RDC, avec le soutien d’États membres.

« Le droit du Rwanda à la présidence rotative a été sciemment ignoré au profit du diktat congolais », accuse Kigali, évoquant une violation de l’article 6 du Traité de la CEEAC.

Ce départ fracassant intervient dans un climat déjà tendu entre Kinshasa et Kigali, exacerbé par un reportage explosif de NBC News publié le 6 juin 2025 sur sa chaîne YouTube, accusant le Rwanda d’implication militaire directe dans l’Est de la RDC. Le média américain y révèle la présence de soldats rwandais opérant clandestinement sur le sol congolais, ainsi que des images troublantes de cadavres rwandais sur les champs de bataille congolais.

Une séquence d’événements qui met à nu la fragilité du projet d’intégration régionale et le paradoxe diplomatique dans la région des Grands Lacs, où les enjeux de sécurité, de pouvoir et de souveraineté se heurtent violemment.

Un reportage choc de NBC accuse le Rwanda d’ingérence militaire à l’Est

Un reportage exclusif de la chaîne américaine NBC News, publié le 6 juin 2025 sur sa chaîne YouTube, vient de faire l’effet d’une bombe dans le paysage géopolitique africain. Dans une enquête rigoureusement documentée, le média américain accuse le Rwanda de mener des opérations militaires secrètes en République Démocratique du Congo (RDC), en plein cœur de la région instable de l’Est.

Selon NBC, des soldats rwandais opèrent clandestinement sur le sol congolais, après avoir changé d’uniformes pour dissimuler leur origine. Des images inédites diffusées dans le reportage montrent même des cadavres de militaires rwandais tombés lors de combats en RDC – une preuve troublante de l’implication directe de Kigali dans ce conflit meurtrier, qui a déjà causé des milliers de morts et de déplacés.

Mais ce n’est pas tout. NBC pose une question dérangeante qui fait grincer des dents jusqu’à Washington :

« Pourquoi les États-Unis continuent-ils de soutenir le régime rwandais, malgré les accusations de crimes de guerre ? »

Cette interrogation jette une lumière crue sur les contradictions diplomatiques des grandes puissances, souvent accusées de fermer les yeux sur les ingérences du Rwanda dans les affaires internes de la RDC – au nom de la stabilité ou de leurs intérêts stratégiques dans la région des Grands Lacs.

Pour de nombreux Congolais, ce reportage ne fait que confirmer ce qu’ils dénoncent depuis des années : une guerre par procuration, entretenue par des puissances silencieuses et des alliés discrets. L’implication du Rwanda dans les activités des groupes armés de l’Est n’est plus une simple rumeur : c’est désormais une accusation étayée par des images, des témoignages et des faits.

À l’heure où les tensions entre Kinshasa et Kigali sont à leur paroxysme, cette enquête pourrait bien devenir un élément déclencheur d’un changement d’attitude internationale, notamment au sein de l’ONU et des chancelleries occidentales.

Les Léopards domptent les Aigles du Mali : Essende marque, la RDC renoue avec la victoire en amical !

Orléans, 5 juin 2025 — Les Léopards de la RDC ont rugi fort ce jeudi au Stade de la Source, s’imposant 1-0 face aux Aigles du Mali dans un match amical au rythme soutenu et à l’intensité rare. Pour leur sixième confrontation, les deux nations se sont livrées une bataille tactique pleine de caractère, et ce sont les Congolais qui en sont sortis vainqueurs.

Un onze de départ audacieux pour Désabre

Dès le coup d’envoi, Sébastien Desabre a opté pour une composition ambitieuse et équilibrée. En défense : Bantubinsika, Chancel Mbemba, Gédéon Kalulu et Arthur Masuaku. Au milieu : Samuel Moutoussamy, Sadiki et Edo Kayembe. Devant : Bongonda, Elia et Essende formaient un trio offensif inédit mais prometteur.

L’objectif du sélectionneur français était clair : accorder plus de temps de jeu à Kalulu, Sadiki et Essende, tout en maintenant un haut niveau de compétitivité. Mission accomplie.

Essende libère les siens

Malgré la sortie prématurée de Bongonda sur blessure, remplacé à la 24e minute par Yoane Wissa, les Léopards ont maintenu la pression. Et c’est finalement Simon Banza Essende, l’attaquant d’Augsbourg, qui a débloqué la situation à la 27e minute.

Contrôle de la poitrine, frappe puissante à bout portant : un geste de pur avant-centre, synonyme de son tout premier but sous les couleurs congolaises.

Remplacé en fin de match par Cédric Bakambu (80e), Essende pourrait bien avoir gagné des points dans la hiérarchie des attaquants. Bakambu, titulaire habituel, n’avait plus marqué dans un match amical depuis octobre 2023 face à la Nouvelle-Zélande (1-1).

Une victoire symbolique et libératrice

Ce succès met un terme à une série de quatre matchs amicaux sans victoire pour les Léopards, dont le dernier succès remontait à mai 2023 face à l’Ouganda (2-0). Deux ans et un mois plus tard, la RDC retrouve le goût du succès dans ce type de confrontation, souvent piégeuse.

Les hommes de Tom Saintfiet, sélectionneur du Mali, n’ont jamais réussi à renverser la dynamique, malgré quelques tentatives en seconde période.

Cap sur les Baréas… et le Sénégal !

Prochaine étape : un autre match amical face aux Baréas de Madagascar, prévu ce dimanche 8 juin en clôture du stage en région parisienne. L’objectif sera de confirmer cette montée en puissance et de consolider les automatismes.

Avec cette victoire, les Léopards engrangent une précieuse confiance à l’approche d’un choc majeur : le match contre les Lions de la Teranga du Sénégal, prévu dans trois mois pour la 7e journée des éliminatoires du Mondial 2026.