Tshisekedi à la Nonciature : une dernière révérence au Pape François disparu

Mardi 22 avril 2025, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est rendu à la Nonciature apostolique de Kinshasa. Ce geste fort fait suite au décès du Pape François, survenu la veille à Rome.

Accueilli par Monseigneur Mitja Leskovar, le Nonce Apostolique, le Chef de l’État a exprimé toute sa compassion au nom du peuple congolais. Ensemble, ils ont discuté du programme des funérailles et du processus de désignation du 267ᵉ Pape.

Un hommage fort à une figure universelle

Dans le registre des condoléances, le Président Tshisekedi a salué la mémoire d’un homme de paix et d’humilité. Il a souligné le rôle du Pape François dans la promotion de la fraternité humaine.

« Pasteur d’une humanité rare, il a guidé l’Église et le monde vers la paix », a-t-il écrit.

Il a aussi rappelé la visite historique du Pape à Kinshasa en février 2023 et son cri retentissant :

« Retirez vos mains de l’Afrique, retirez vos mains de la RDC. »

Une relation forte entre Kinshasa et le Vatican

Le Chef de l’État et le Pape François s’étaient rencontrés à plusieurs reprises : en 2019 lors de la consécration du Cardinal Fridolin Ambongo, puis en 2020 au Vatican.

C’est à cette occasion que le Saint-Père avait accepté l’invitation de visiter la RDC, un événement marquant pour des millions de Congolais.

Un pontife au message universel

Né Jorge Mario Bergoglio le 17 décembre 1936 à Buenos Aires, le Pape François était le premier pape sud-américain. Il a exercé son pontificat de mars 2013 jusqu’à son décès à 88 ans.

Son héritage spirituel, marqué par l’humilité, la justice sociale et la défense des peuples marginalisés, laisse une trace indélébile dans l’histoire contemporaine.

Nuit de terreur à Goma : pillages, coups de feu et lynchage sur fond de psychose

Une nuit d’angoisse a secoué Goma et plusieurs localités du territoire de Nyiragongo, dans la province du Nord-Kivu, entre lundi 21 et mardi 22 avril. Plusieurs actes d’insécurité ont été signalés : vols, cambriolages, coups de feu, et agressions, semant la panique dans les quartiers concernés.

Selon des sources concordantes, des blessés ont été enregistrés dans certains secteurs, bien que le bilan précis reste à confirmer.

La commune de Karisimbi a particulièrement été touchée. Dès 20 heures, le quartier Ndosho a résonné de coups de sifflet et de sons de trompette, une tentative désespérée des habitants pour dissuader les malfaiteurs. Mais malgré cette alerte communautaire, plusieurs intrusions ont été signalées.

Sur l’avenue Ileo Songo, la maison d’un responsable local connu comme « Nyumba Kumi » a été totalement pillée. À Kasika, un cambriolage a eu lieu sur l’avenue Kilimandjaro, tandis que sur Bamate, des hommes armés ont attaqué un commerçant spécialisé en téléphonie mobile, provoquant des cris d’alerte et une montée de tension.

À Mugunga, une intrusion violente a fait un blessé grave à la machette. Dans le territoire de Nyiragongo, deux décès mystérieux ont été rapportés, possiblement liés à des attaques non identifiées.

Réactions locales et drames collatéraux

L’exaspération des habitants s’est manifestée à travers des actes de justice populaire. Près de l’école primaire de Ndosho, deux présumés voleurs ont été appréhendés par la population.

Mais l’indignation a viré au drame sur l’avenue Démocratie, où de jeunes habitants ont immolé un homme souffrant de troubles mentaux, le prenant à tort pour un criminel. Une tragédie révélatrice d’une population à bout, face à une insécurité persistante.

Alors que le calme peine à revenir, les habitants réclament des mesures fortes pour restaurer la sécurité et éviter que la psychose ne vire à l’irréparable.

Paris vibre pour la paix en RDC : un concert caritatif de stars contre la guerre

La musique s’élève comme un cri d’espoir. Le 22 avril prochain, Paris accueillera un concert caritatif exceptionnel baptisé « Solidarité Congo », en soutien aux enfants victimes de la guerre d’agression imposée à la République démocratique du Congo par le Rwanda et ses supplétifs du M23. Une délégation gouvernementale conduite par la ministre de la Culture, Yolande Élève, est attendue dans la capitale française pour marquer ce moment fort.

« Ce n’est pas qu’un concert, c’est un plaidoyer pour la paix », martèle la cellule de communication du ministère. Aux côtés de la ministre, plusieurs représentants des institutions congolaises, des diplomates, et des membres de la diaspora sont attendus. Leur objectif : porter haut la voix des sans-voix, ceux qui subissent l’horreur à l’Est du Congo.

Pour cette cause, de grands noms de la scène musicale internationale et congolaise ont répondu présent : Gims, Dadju, Fally Ipupa, Youssoupha, Guy2Bezbar, Stefflon Don, Soolking, Gazo, Singuila, Reddy Amisi, Moïse Mbiye, Gaz Mawete, tous réunis pour un même message : stop à la guerre, place à la paix !

Alors que les violences se poursuivent dans l’Est, touchant durement les enfants et les femmes, la culture s’impose comme un puissant outil de mobilisation et de solidarité. Le concert « Solidarité Congo » entend éveiller les consciences, émouvoir les cœurs, et surtout, réveiller l’indignation face à l’indifférence.

Le 22 avril, ce ne sont pas seulement des artistes qui monteront sur scène, mais des porte-voix d’une RDC meurtrie mais debout, qui appelle le monde à regarder la vérité en face.

Dernier cri pour l’Afrique : le testament bouleversant du pape François en RDC

Le pape François s’est éteint le lundi 21 avril 2025, jour de Pâques, à l’âge de 88 ans, des suites d’un AVC. Mais dans les cœurs africains, il reste vivant. En douze ans de pontificat, le « Pape des pauvres » aura visité 10 pays africains, laissant à chacun un message fort. Son dernier voyage sur le continent, en République démocratique du Congo, sonne aujourd’hui comme un testament prophétique.

Du 31 janvier au 3 février 2023, Kinshasa vibrait au rythme de la visite papale. Reçu comme une rock star, François foule pour la première fois le sol congolais. Il est accueilli par le président Félix Tshisekedi. Dans un discours historique au Palais de la Nation, le souverain pontife s’insurge :


« Retirez vos mains de la RDC, retirez vos mains de l’Afrique ! »


Il dénonce le néocolonialisme économique, les pillages, l’exploitation des ressources, et qualifie la situation sécuritaire dans l’est de la RDC de « génocide oublié ».

Le lendemain, à Ndolo, plus d’un million de fidèles assistent à une messe en plein air. François y prêche le pardon, la paix et l’unité. En Lingala, il parle au cœur des Congolais. Puis vient l’un des moments les plus poignants de son séjour : la rencontre avec les victimes de guerre à l’est. Bouleversé par les récits, le pape lance un cri vibrant :


« Faites taire les armes, mettez fin à la guerre ! »

Jeudi 2 février, il s’adresse à plus de 65 000 jeunes au stade des Martyrs. Il les exhorte à dire non à la corruption, à l’injustice, au repli sur soi. « + Pas de corruption + », scande-t-il avec la jeunesse, qu’il considère comme l’avenir du pays.

Ce même jour, François partage un message fort aux religieux congolais à la Cathédrale Notre-Dame du Congo, les appelant à résister à la tentation du confort et à incarner une Église humble et proche du peuple. Le lendemain, juste avant de quitter le Congo pour le Soudan du Sud, il exhorte les évêques de la CENCO à devenir des « instruments de réconciliation ».

La nouvelle de sa mort a profondément touché Kinshasa. Les cloches ont sonné à midi. Dans un vibrant hommage, le cardinal Fridolin Ambongo parle d’un testament vivant.


« Ce qu’il a dit à Pâques, c’est sa dernière volonté. Il est parti, mais son cri pour l’Afrique résonne encore. »

Le pape François, figure de paix, de justice et de compassion, laisse derrière lui un legs inestimable. Un appel urgent à bâtir une Afrique digne, souveraine et réconciliée.

Coup de tonnerre en RDC : Joseph Kabila poursuivi pour haute trahison et complicité avec le M23

Le ministre d’État, ministre de la Justice et garde des Sceaux, a annoncé des poursuites judiciaires contre l’ancien président Joseph Kabila Kabange. Il l’accuse d’avoir participé à l’agression du pays menée par le Rwanda, via le groupe armé AFC/M23.

Dans son communiqué daté du 18 avril, le ministre a ordonné à l’Auditeur général des FARDC et au procureur général près la Cour de cassation d’engager ces poursuites. Il a aussi instruit la saisie de tous les biens mobiliers et immobiliers de M. Kabila.

Des sanctions immédiates : saisies, restrictions et suspension politique

Le gouvernement a rapidement pris d’autres mesures. Il a imposé des restrictions de déplacement aux collaborateurs de Kabila soupçonnés d’implication. Le ministère de l’Intérieur a quant à lui suspendu toutes les activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), le parti dirigé par l’ancien chef d’État.

Selon les autorités, Kabila aurait affiché une “attitude ambiguë” face à l’occupation d’une partie du territoire national par les forces rwandaises et leurs alliés du M23/AFC. Le communiqué officiel dénonce aussi son retour à Goma, une ville actuellement sous contrôle rebelle.

Le gouvernement appelle à la vigilance nationale

Le ministère de l’Intérieur envisage de saisir le parquet près la Cour constitutionnelle. Il rappelle à tous les partis politiques leur obligation de préserver l’unité nationale et l’intégrité territoriale de la République.

Le PPRD dénonce une manœuvre politique

La riposte du PPRD ne s’est pas fait attendre. Ferdinand Kambere, cadre et secrétaire permanent adjoint du parti, a qualifié les accusations de “tyrannie du régime”. Il affirme que ces communiqués doivent être retirés. Selon lui, Kabila ne se trouve pas à Goma : “Que celui qui confirme sa présence apporte la preuve.”

Arlette Odio, membre du PPRD, a pris la défense de l’ancien président. Elle a déclaré sur Top Congo, dans l’émission Le Débat au Féminin, que Joseph Kabila n’a jamais maltraité ses opposants. Elle ajoute : “Aucune vidéo ni action ne prouve qu’il ait agi contre Étienne Tshisekedi.”

Pour l’instant, Joseph Kabila n’a pas réagi officiellement. Son parti, également silencieux, fait face à une des plus graves crises de son histoire.

Mystère à Goma : Le retour discret de Joseph Kabila par Kigali intrigue la RDC

Joseph Kabila, ancien président de la République démocratique du Congo, a effectué un retour discret dans son pays. Il est arrivé à Goma, capitale du Nord-Kivu, après un passage remarqué par Kigali, au Rwanda. L’information, confirmée par nos sources  ce vendredi 18 avril par deux sources proches de l’AFC/M23 ainsi qu’une source de son entourage, relance les interrogations sur ses intentions.

Depuis l’année dernière, Kabila résidait officiellement entre le Zimbabwe et l’Afrique du Sud. Le 8 avril, dans un message adressé à certains médias, dont RFI, il avait annoncé son retour prochain au pays. Mais l’annonce de son arrivée à Goma, sans programme connu, dans une zone instable marquée par les conflits, suscite une vive curiosité.

À ce stade, aucun détail n’a filtré sur l’agenda de l’ancien chef de l’État dans l’est de la RDC. Cette visite surprise alimente donc les spéculations politiques et sécuritaires dans une région toujours sous tension.

Procès Bukanga-Lonzo : Matata Ponyo face à la justice, entre scandale et tensions politiques

Une audience attendue dans un climat tendu

La Cour constitutionnelle de la RDC convoque une audience publique le mercredi 23 avril 2025. Elle doit examiner l’affaire opposant le ministère public à Augustin Matata Ponyo, Christo Stephanus Grobler et Déogratias Mutombo Nyembo.

Le ministère public accuse les trois prévenus d’avoir détourné des fonds publics destinés au projet agro-industriel de Bukanga Lonzo. Ce programme, lancé en 2014 sous le gouvernement de Matata Ponyo, visait à moderniser l’agriculture congolaise. Malgré un financement dépassant les 200 millions de dollars, le projet a échoué. Les infrastructures restent inachevées, et les terres cultivables sont abandonnées.

Lors de l’audience du 14 avril, la Cour a rejeté les arguments de la défense qui contestaient sa compétence. Elle a donc ouvert l’instruction au fond et fixé la prochaine séance au 23 avril.

 Polémique autour de la procédure et accusations d’ingérence

Les avocats de Matata Ponyo dénoncent une procédure injuste. Ils estiment que la Cour viole les droits de la défense, car elle poursuit un ancien Premier ministre sans l’accord du Parlement réuni en Congrès. Malgré ces critiques, la Cour a décidé d’examiner ces objections dans le fond du dossier.

Le climat politique reste tendu. Le consortium des associations de la société civile accuse Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, d’ingérence. Il lui reproche de bloquer la levée des immunités parlementaires de Matata Ponyo pour favoriser son allié politique.

Ce procès ne se limite donc pas à une simple affaire de détournement. Il questionne l’indépendance de la justice congolaise et met à l’épreuve la volonté de l’État de lutter contre la corruption. Le 23 avril, l’audience s’annonce décisive.

Fouilles chez Kabila: retour sur une affaire explosive

Depuis mardi, les services de renseignement civils et militaires mènent des fouilles dans une résidence de Joseph Kabila à Limete. Officiellement, ils cherchent du matériel militaire.

Cette opération intervient alors que le président Tshisekedi accuse son prédécesseur de collusion avec l’AFC/M23, groupe rebelle actif dans l’Est du pays.

Conteneurs inspectés, rien de compromettant

Le jeudi 17 avril, les fouilles se sont arrêtées temporairement à 18h. Treize conteneurs ont été recensés, cinq ont été ouverts.

Selon des sources proches du dossier, seules des pièces de rechange y ont été découvertes. Elles appartiennent à des locataires à usage logistique ou commercial. Aucune saisie compromettante n’a été signalée.

La vigilance reste de mise : quatre militaires ont passé la nuit sur les lieux. Un avocat de la famille Kabila et un représentant administratif assistent à chaque étape. Les fouilles doivent reprendre ce vendredi.

Rumeurs autour de la Vallée de la N’Sele

Des rumeurs ont évoqué une possible perquisition au parc animalier de la Vallée de la N’Sele, autre propriété de Kabila.
Des responsables du site ont affirmé avoir été alertés, mais les services de sécurité ont démenti toute intervention à cet endroit.

Un climat politique électrique

Ces opérations s’ajoutent à une série d’interrogatoires menés récemment par l’auditorat militaire.
Plusieurs cadres du PPRD, parti de l’ancien président, ont été entendus. Leurs téléphones ont été analysés, leurs conversations passées au crible.

Le secrétaire permanent, Emmanuel Ramazani Shadary, parle de harcèlement ciblé :

« Nous recevons même des appels anonymes annonçant que nous serons perquisitionnés. »

Panique à Lubumbashi

Le même jour, à Lubumbashi, des éléments de la garde présidentielle sont entrés dans le centre commercial Hypnose, propriété de la famille Kabila.
Cela a provoqué un début de panique.

Il ne s’agissait pas d’une fouille, mais d’une opération de sécurité. Des tireurs d’élite souhaitaient se positionner sur le toit, proche du gouvernorat où séjourne le président Tshisekedi.

Une RDC en zone de turbulences

La RDC semble engagée dans une zone de turbulence politique, où les opérations de sécurité croisent des tensions de pouvoir.
Entre suspicions, perquisitions et messages codés, la méfiance s’installe au sommet de l’État.

Corridors stratégiques : la RDC mise sur l’industrialisation locale pour transformer son avenir

Transformer les richesses à domicile, dynamiser les corridors logistiques et créer des emplois durables. C’est le message fort lancé par le ministre des Mines, Kizito Pakabomba, lors de la 9e édition d’Expo Béton qui s’est tenue du 16 au 19 avril 2025 à Lubumbashi, sous le thème : « Les corridors sud de la RDC–SADC : Projets à développer et opportunités d’affaires ».

L’événement, lancé officiellement par le Président Félix Tshisekedi, a mis en lumière l’importance stratégique des infrastructures pour le développement économique national.

Dans un panel de haut niveau, le ministre a comparé la RDC à l’Angola, soulignant la lenteur congolaise due à la gestion publique des infrastructures, face à un modèle angolais plus dynamique grâce aux concessions privées.

Pour faire des corridors sud de véritables moteurs de croissance, Kizito Pakabomba a plaidé pour la fin des exportations de minerais bruts. Il propose :

  • Le renforcement du contenu local inscrit dans le Code Minier ;

  • Le lancement des zones économiques spéciales, notamment à Kolwezi ;

  • L’implantation d’unités de transformation métallurgique et de fabrication de composants pour batteries électriques, pour intégrer la chaîne mondiale de valeur.

Il a également insisté sur la diversification de l’économie, notamment par le développement de l’industrie agricole le long des corridors pour désenclaver les régions.

Le ministre conclut en appelant à voir les corridors logistiques comme des leviers stratégiques pour une industrialisation inclusive, conformément à la vision du Chef de l’État : faire de la transformation locale un pilier de l’émergence de la RDC.

RDC–FMI : Les voyants au vert malgré la guerre

Malgré les défis liés au contexte sécuritaire, la République démocratique du Congo affiche une résilience économique qui suscite l’optimisme. Les indicateurs du cadre macro-économique sont au vert, ouvrant la voie à la conclusion de la première revue des programmes de Facilité élargie de crédit (FEC) et de Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), dans le cadre de l’accord signé avec le Fonds Monétaire International.

C’est ce qu’a révélé la Troïka politique du jeudi 17 avril, tenue au Centre financier de Kinshasa, sous la présidence du ministre des Finances, Doudou Fwamba, et du ministre d’État au Budget, Aimé Boji.

Cette réunion stratégique a également permis aux experts congolais de préparer activement la participation de la RDC aux prochaines Assemblées de printemps du FMI et de la Banque mondiale. L’objectif est clair : préserver la crédibilité et l’image du pays auprès de ses partenaires économiques.

Selon Félicien Mulenda, coordonnateur du Comité technique de suivi et d’évaluation des réformes (CTR), la plupart des critères quantitatifs ont été respectés, malgré une hausse des dépenses sécuritaires imposée par la guerre. Ce seul écart, justifié par l’urgence de défendre l’intégrité nationale, n’entame en rien les avancées enregistrées.

Mieux encore, la stabilité économique reste assurée. L’inflation est sous contrôle et le taux de change demeure relativement stable. Des performances qui, selon Mulenda, illustrent la vision du Président Félix Tshisekedi pour une gouvernance économique rigoureuse, résiliente et tournée vers l’avenir.