Tshisekedi salue l’accord avec le Rwanda comme un tournant décisif

Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo, a salué ce mardi 29 avril 2025 la déclaration de principes signée avec le Rwanda sous l’égide des États-Unis, la qualifiant de « pas dans la bonne direction » pour restaurer la paix dans son pays.

« C’est une déclaration de principes, un pas que j’ai toujours voulu voir pour mon pays », a affirmé le chef de l’État lors d’une déclaration conjointe à Kinshasa avec son homologue de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, en visite officielle.

Tshisekedi a réaffirmé son engagement à ramener la paix : « Cet engagement, je l’ai pris devant mon peuple et je le tiendrai jusqu’au bout. Je ramènerai la paix véritable et définitive. » Il a ajouté avec détermination : « Après ce que vous êtes en train de voir, il n’y aura plus d’instabilité en RDC. C’est mon vœu et mon serment. »

Le président congolais a toutefois évité d’entrer dans les détails du texte, respectant la discrétion diplomatique : « Je n’en dirai pas plus, parce que je respecte les initiatives de nos partenaires. Je vous donne rendez-vous lorsque cette paix deviendra réalité. »

Cette déclaration intervient quelques jours après la signature à Washington d’un accord entre les chefs de la diplomatie congolaise et rwandaise, sous la médiation américaine. Le texte prévoit la rédaction d’un avant-projet d’accord de paix d’ici le 2 mai, avec l’appui de la Communauté d’Afrique de l’Est, de la SADC et de l’Union africaine.

Kasaï-Central : un élan de solidarité fort en faveur des FARDC

Un geste fort venu du cœur du Kasaï-Central. En provenance de Kananga, le Comité provincial de récolte de fonds a remis, le lundi 28 avril 2025, une contribution remarquable aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Le montant : 14 716 dollars américains et 23 millions de francs congolais.

La cérémonie s’est tenue à la Vice-Primature de la Défense nationale, à Kinshasa, en présence du ministre Guy Kabombo Muadiamvita. La vice-présidente du comité, Nathalie Kambala, a souligné que ce don s’inscrit dans l’effort de guerre, mais aussi dans un élan de solidarité envers les soldats engagés sur le front Est du pays.

Touché par cette initiative citoyenne, le vice-Premier ministre de la Défense a salué cette mobilisation populaire venue d’une province éloignée du théâtre des opérations, mais profondément solidaire. Il a également rappelé le soutien reçu récemment du réseau d’affaires Makutano, qui avait offert une cargaison de vivres pour les militaires et les combattants Wazalendo.

Ce geste du Kasaï-Central illustre une fois de plus la détermination des Congolais à appuyer leurs forces de défense, dans une guerre qui mobilise bien plus que les armes : elle appelle à la cohésion et à l’engagement national.

RDC–Chine : Une Alliance stratégique renforcée et un soutien affirmé à la Souveraineté Congolaise

Kinshasa accueille une nouvelle ère diplomatique sino-congolaise. Le lundi 28 avril 2025, l’ambassadeur de Chine en République Démocratique du Congo, Zhao Bin, a inauguré le nouveau siège de son ambassade à Kinshasa. Ce moment symbolique a également été l’occasion d’un point de presse axé sur les liens solides entre les deux pays.

Des échanges économiques en forte croissance :
Zhao Bin a souligné que la Chine a importé en 2024 pour plus de 21 milliards de dollars de produits congolais, contre 4 milliards de dollars d’exportations vers la RDC, démontrant ainsi une balance commerciale largement favorable au Congo.

Un soutien sans faille à la souveraineté congolaise :
Le diplomate a rappelé l’attachement de la Chine aux principes de souveraineté et d’intégrité territoriale, affirmant que « la Chine soutient indéfectiblement la RDC dans ses efforts de préservation de son intégrité ». Il a notamment mentionné la Résolution 2773, adoptée à l’unanimité au Conseil de sécurité sous présidence chinoise en février 2025, comme preuve concrète de cet appui.

Face aux conflits dans l’Est : une action concrète et responsable :
Face à la guerre qui sévit à l’Est du pays, la Chine a été le premier pays à interdire les activités économiques de ses ressortissants dans les zones de conflit. Elle a également fourni plusieurs aides humanitaires : denrées alimentaires, tentes, matériel médical, et un soutien financier direct d’un million de dollars US.

Un engagement qui se poursuit :
Zhao Bin a réaffirmé la volonté de Pékin de continuer à accompagner la RDC, tant sur le plan bilatéral que dans le cadre humanitaire. Cette posture reflète une relation stratégique de long terme, ancrée dans le respect mutuel, la solidarité, et une vision partagée du développement africain.

Simon Banza : “Le Congo mérite la Coupe du Monde”

À cœur ouvert et sans détour, Simon Banza affiche ses ambitions pour les Léopards. Invité le lundi 28 avril 2025 dans l’émission Talents d’Afrique animée par le journaliste congolais Charles Mbuya, l’attaquant de Trabzonspor a livré un message fort : il veut hisser la République Démocratique du Congo au sommet du football mondial.

« Mon objectif, c’est la Coupe du Monde », déclare-t-il avec détermination. À 27 ans, l’international congolais rêve de briser la longue absence des Léopards sur la scène mondiale. « Ça fait un moment que le Congo ne s’est pas qualifié. L’objectif est d’y aller et de pouvoir faire la fête », confie-t-il, les yeux déjà tournés vers 2026.

À quelques semaines d’un affrontement décisif contre le Sénégal, l’un des géants du continent, Banza reste confiant : « On attend ce match avec impatience. On va jouer à la maison et je pense que tout peut arriver. Le Sénégal a de très bons joueurs, mais nous aussi. On leur réserve des surprises. »

Entre rêves personnels et mission collective, Banza s’impose comme un véritable moteur pour sa génération. Leader sur le terrain, il incarne une RDC ambitieuse, fière et résolue à écrire une nouvelle page de son histoire footballistique.

Et pour Simon Banza, cette histoire passe par une qualification mondiale.

Sama Lukonde en quête de solutions pour l’Est de la RDC

Le Sénat de la République démocratique du Congo a haussé le ton ce lundi 28 avril 2025 au Maroc, à l’occasion de la 3ᵉ édition du Forum du dialogue parlementaire Sud-Sud. À travers son représentant, Jean-Michel Sama Lukonde, la RDC a sollicité l’implication active de l’ASSECAA pour aider à trouver des solutions face à la situation humanitaire dramatique qui sévit dans l’Est du pays.

Dans son appel vibrant, relayé par un communiqué officiel de la Chambre haute du Parlement congolais, Jean-Michel Sama a rappelé que malgré plusieurs processus de paix engagés – notamment ceux de Nairobi, Luanda, Doha et Washington – la population de l’Est continue de souffrir dans l’indifférence. Il a salué les résolutions et sanctions de la communauté internationale, notamment du Conseil de sécurité des Nations Unies (Résolution 2773), de l’Union européenne, des États-Unis, de l’Allemagne, de la Belgique, de la France et du Royaume-Uni contre les acteurs de l’agression.

« J’en appelle à la solidarité de l’ASSECAA pour exiger la cessation de tout soutien aux groupes armés et un engagement sincère pour un dialogue authentique et une paix durable », a déclaré Jean-Michel Sama devant les participants réunis à Rabat.

Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette 3ᵉ édition du Forum se tient sous le thème : « Les dialogues interrégionaux et intercontinentaux dans les pays du Sud, un levier essentiel pour faire face aux nouveaux défis de la coopération internationale et garantir la paix, la sécurité, la stabilité et le développement commun. »

Par cette intervention remarquée, Jean-Michel Sama Lukonde a porté haut la voix de la RDC, appelant à une mobilisation plus forte en faveur de la paix et du respect des engagements dans la région des Grands Lacs.

CENCO et ECC en mission à Doha : vers un nouveau souffle pour la paix dans les Grands Lacs

Depuis ce dimanche 27 avril 2025, une délégation conjointe de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC) séjourne à Doha, sur invitation officielle du gouvernement qatari.
Ce déplacement intervient dans un contexte marqué par la signature récente d’un communiqué conjoint entre le gouvernement congolais et la rébellion AFC/M23 soutenue par le Rwanda.

Selon des sources proches des deux confessions religieuses, leur présence à Doha vise à promouvoir la paix et la réconciliation en mettant à profit leur expertise en dialogue et en résolution pacifique des conflits.

Un pacte social pour la stabilité régionale

La CENCO et l’ECC portent le projet ambitieux intitulé « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans les Grands Lacs ».
Elles entendent mobiliser la population congolaise autour des valeurs de paix et de cohésion sociale, face à une insécurité toujours persistante à l’Est de la RDC.

Cependant, cette initiative ne fait pas l’unanimité. Le pouvoir en place, conduit par le président Félix Tshisekedi, voit d’un mauvais œil l’implication directe des confessions religieuses dans un processus qu’il préfère confier aux instances régionales et internationales.
À l’inverse, l’opposition politique et plusieurs organisations internationales soutiennent fortement cette démarche.

Un contexte diplomatique tendu

Ce déplacement de la CENCO et de l’ECC intervient alors que, sous la médiation du Qatar et en présence du secrétaire d’État américain Marco Rubio, la RDC et le Rwanda ont signé à Doha une déclaration de principes.
Thérèse Kayikwamba Wagner, Ministre des Affaires étrangères de la RDC, et Olivier Nduhungireye, son homologue rwandais, se sont engagés à œuvrer pour la paix et le développement économique dans la région des Grands Lacs.

Parallèlement, les délégués congolais et ceux de l’AFC/M23 ont annoncé leur volonté de conclure une trêve, renforçant ainsi l’espoir d’une désescalade durable du conflit à l’Est du pays.

Le Gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi Sadiki, en première ligne pour la paix et la stabilité dans l’Est de la RDC

Dans un contexte marqué par une instabilité persistante et des violences récurrentes, le Gouverneur de la province du Sud-Kivu, le Professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki, multiplie les initiatives pour rétablir la paix et relancer les activités socio-économiques dans sa province. Son engagement, en phase avec les directives du Président de la République Félix Tshisekedi, fait de lui un acteur clé dans la recherche de solutions durables pour l’Est de la RDC.

Un plaidoyer pour la paix et le soutien international

Lors d’un entretien accordé à la chaîne panafricaine Afrique Média, le Gouverneur Purusi a salué les efforts du Chef de l’État congolais en faveur de la paix, notamment l’envoi d’une délégation aux États-Unis pour la signature d’une déclaration de principe en faveur d’une trêve. Toutefois, face à la persistance des attaques des groupes armés, dont les rebelles M23/AFC, il a lancé un appel pressant aux partenaires internationaux de la RDC pour un soutien accru à la stabilisation et au développement du Sud-Kivu.

Rencontre avec les Nations Unies : Urgence humanitaire et relance des projets

Il y a quelques jours, le Gouverneur Purusi, accompagné d’une délégation comprenant le Président de l’Assemblée provinciale, des députés et des membres de son gouvernement, s’est entretenu avec Bruno Le Marquis, Secrétaire Général Adjoint et Coordonnateur Humanitaire du Système des Nations Unies en RDC. Les discussions ont porté sur les défis sécuritaires, humanitaires et de développement auxquels fait face la province.

Parmi les priorités évoquées :

– La relance des projets de développement dans les zones épargnées par les conflits, notamment le Projet PFCIGL de la Banque Mondiale, actif dans la construction d’infrastructures à Kavinvira, au Port de Kalundu et sur la Route Nationale N°3.
– L’intégration des dimensions sécurité et urgence dans les interventions onusiennes.
– Le soutien aux autorités locales pour le dialogue communautaire et la réintégration des déplacés.

Dénonciation des violences et appel à la mobilisation internationale
Le Gouverneur a vivement dénoncé l’escalade des violences depuis la libération de plus de 2 500 détenus des prisons de Bukavu et Kabare par les rebelles du M23/AFC. Ces actes incluent assassinats, viols, pillages et destructions ciblées, rendant de vastes zones inhabitables et aggravant la crise humanitaire.

« La situation est catastrophique. Des milliers de civils sont abandonnés à leur sort, sans aide humanitaire en raison de l’insécurité. Nous appelons la communauté internationale à se mobiliser urgemment pour protéger les populations et faciliter l’accès aux zones occupées », a-t-il déclaré.
Modernisation des services et résistance contre l’occupation

Face aux actes de vandalisme ciblant les institutions provinciales (Assemblée, parquets, tribunaux), le Gouverneur a plaidé pour :
– Un appui financier et logistique en faveur du gouvernement provincial et de l’Assemblée, actuellement basés à Uvira.
– La digitalisation des services publics pour sécuriser les archives administratives et judiciaires contre les destructions.

Enfin, il a lancé un appel à la résistance contre l’occupation, tout en encourageant le soutien aux Forces Armées de la RDC (FARDC) et aux Patriotes Wazalendo.

Un leadership engagé pour le Sud-Kivu

Par son engagement sans faille, le Professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki s’impose comme une figure centrale dans la lutte pour la paix, la stabilité et le développement du Sud-Kivu. Son action, alignée sur la vision du Président Félix Tshisekedi, redonne espoir aux populations meurtries de l’Est de la RDC.

Restent désormais à concrétiser les appels lancés à la communauté internationale, afin que les promesses de paix se traduisent en actions tangibles sur le terrain.

Trump force la paix entre la RDC et le Rwanda : business, minerais et diplomatie choc

« Donald Trump bombe le torse », titre Objectif Infos à Kinshasa. L’ancien président américain a proclamé « une victoire sans précédent » après la signature d’une déclaration de principe vendredi à Washington, posant les bases d’un accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, prévu d’ici la fin de la semaine.

Selon Objectif Infos, dans ce document dévoilé par le département d’État américain, la RDC et le Rwanda s’engagent à respecter leurs frontières, à promouvoir l’intégration économique régionale en renforçant la transparence sur les chaînes d’approvisionnement des minerais critiques, et à faciliter le retour des réfugiés et déplacés internes.

Commentaire piquant du média congolais : « Donald Trump aura réussi en trois mois ce que Joe Biden n’a pu accomplir en deux ans. »

Une diplomatie-business assumée

Afrikarabia observe que ceux qui pensaient voir les États-Unis se désintéresser du conflit congolais se sont lourdement trompés. En perte de vitesse sur les dossiers Gaza et Ukraine, et quasi absent en Afrique de l’Ouest, Trump cherchait un succès rapide. La mission de son émissaire Massad Boulos à Kinshasa et Kigali a officialisé l’engagement américain, finalement proche de celui de Biden.

Première conséquence concrète : le retrait du M23 de Walikale, une région stratégique abritant la mine d’étain de Bisie, détenue par Alphamin, majoritairement financée par des capitaux américains. Une diplomatie transactionnelle où business et territoires se négocient à huis clos.

Le nerf de la paix : les minerais stratégiques

L’Observateur Paalga souligne que cette dynamique diplomatique survient alors qu’un accord bilatéral RDC-États-Unis sur les minerais stratégiques est en cours de finalisation. Objectif : garantir aux firmes américaines un accès privilégié aux trésors souterrains de la RDC — cobalt, coltan, lithium — en échange d’un soutien sécuritaire contre les groupes armés.

Dans ce jeu d’intérêts, le Rwanda pourrait aussi tirer profit d’une « dîme minière ». Un compromis cynique ? Peut-être. Mais comme le résume L’Observateur, « si c’est le prix de la paix pour la RDC, pourquoi pas ? »

Pour Ledjely en Guinée, « peut-être qu’enfin les richesses minières congolaises profiteront réellement aux populations. » Le potentiel accord pourrait offrir aux Nord et Sud-Kivu une paix durable après des décennies de chaos.

L’Afrique, grande absente des négociations

Ledjely regrette amèrement l’absence d’un rôle africain décisif. Ni les initiatives de Luanda ni celles de Nairobi n’ont permis d’imposer une solution durable, malgré les nombreux médiateurs et facilitateurs africains.

Le Pays, au Burkina Faso, déplore aussi cet échec : « Washington marque des points là où les organisations africaines, telles que la Sadec et la CEAC, ont échoué. » Malgré quelques cessez-le-feu arrachés sous la médiation du président angolais João Lourenço, leur non-respect témoigne d’une Afrique peinant à résoudre ses propres crises.

Vers une paix durable : RDC et Rwanda signent à Washington un pacte historique sous l’œil vigilant des États-Unis

Washington, 25 avril 2025 — La République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont signé une déclaration de principes historique à Washington, s’engageant à poser les bases d’un accord de paix global d’ici le 2 mai 2025. Ce geste fort, facilité par les États-Unis, intervient dans un climat de tensions persistantes dans l’Est congolais, marqué par les accusations de soutien du Rwanda au mouvement rebelle M23.

Cette déclaration a été signée par les ministres des Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba Wagner (RDC) et Olivier Nduhungirehe (Rwanda), en présence du Secrétaire d’État américain Marco Rubio. Elle s’articule autour de six engagements majeurs :

  • Reconnaissance mutuelle de la souveraineté et de l’intégrité territoriale
  • Prise en compte des préoccupations sécuritaires
  • Promotion de l’intégration économique régionale
  • Retour sécurisé des déplacés
  • Soutien renforcé à la MONUSCO
  • Élaboration d’un accord de paix structuré et contraignant

La voix de Kinshasa : “Un pas courageux vers la stabilité”

Prenant la parole après la signature, Thérèse Kayikwamba Wagner a salué une avancée diplomatique cruciale :

“Ce que nous avons signé aujourd’hui n’est pas un simple document. C’est un engagement politique fort à dialoguer, à se respecter, et à bâtir un avenir de paix. La République Démocratique du Congo est déterminée à sortir définitivement du cycle de violences qui mine notre région.”

Elle a aussi souligné la dimension humaine de cette initiative :

“Des millions de nos compatriotes sont déplacés, vivent dans la peur ou dans des camps. Ce processus leur donne une perspective de retour, de dignité, et de reconstruction.”

Wagner a tenu à remercier les partenaires internationaux :

“Je rends hommage au leadership américain et à tous les facilitateurs africains, notamment le président Faure Gnassingbé. Sans leur implication, ce moment n’aurait pas été possible.”

Une échéance claire et une diplomatie active

Conformément au texte, les deux pays s’engagent à rédiger un avant-projet d’accord de paix d’ici le 2 mai, dans le cadre des processus de Nairobi et Luanda, placés sous l’autorité de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la SADC, avec le soutien de l’Union africaine. Le président togolais Faure Gnassingbé agira comme facilitateur.

En cas de blocage, des réunions ministérielles à Washington sont prévues sous supervision américaine.

Rubio : “La paix, condition de la prospérité”

Le Secrétaire d’État Marco Rubio a salué une étape stratégique :

“Ce processus est une promesse de stabilité, de croissance économique, et d’opportunités partagées. Les États-Unis continueront d’investir dans la région, à condition que la paix devienne une réalité durable.”

Il a également remercié le conseiller Massad Boulos pour son rôle actif dans les négociations :

“Sa vision et son engagement ont fait avancer ce dialogue dans la bonne direction.”

Nduhungirehe : “Nous devons traiter les causes profondes

De son côté, le ministre rwandais Olivier Nduhungirehe a insisté sur les racines des tensions :

“Nous devons bâtir une sécurité durable, mettre fin à l’extrémisme, et créer des chaînes de valeur économiques régionales. Cela passe par un dialogue honnête et une coopération pragmatique.”

Il a souligné que le texte signé “ouvre une fenêtre unique pour construire une paix définitive.”

Les partisans saluent une avancée attendue

Dans les rues de Bukavu, Kinshasa, Kigali, et sur les réseaux sociaux, de nombreux citoyens, experts et membres de la diaspora saluent un tournant :

“C’est la première fois qu’on donne une vraie échéance à la paix”, affirme Célestine M., activiste congolaise.

Si les États-Unis restent impliqués, cela peut vraiment changer la donne”, ajoute John K., entrepreneur rwandais basé à Kigali.

un nouveau chapitre, mais rien n’est encore gagné

La déclaration de Washington n’est qu’une étape. Le chemin vers la paix exige des actions concrètes, un dialogue constant, et une volonté politique à toute épreuve. Mais pour la première fois depuis longtemps, la région des Grands Lacs entrevoit un avenir sans guerre.

Funérailles du Pape François : Félix Tshisekedi à Rome pour un Dernier Hommage au ‘Pape des Pauvres

Kinshasa/Rome, 26 avril 2025 – Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, s’est envolé ce samedi pour Rome afin d’assister aux funérailles du pape François, décédé cette semaine. Ce déplacement, annoncé par un communiqué officiel de la présidence congolaise, souligne les liens profonds entre le défunt pontife et la nation congolaise.

Un Pontife qui a « Marqué l’Histoire de la RDC »

Dans son communiqué, la présidence rappelle que le pape François avait « manifesté une sollicitude particulière » envers le peuple congolais, notamment à travers ses prières pour la paix dans l’est du pays, en proie aux conflits armés.

  • Visite historique en 2023 : Du 31 janvier au 3 février 2023, le souverain pontife s’était rendu en RDC pour une visite apostolique restée gravée dans les mémoires. Il y avait lancé des appels vibrants à la réconciliation et rencontré des victimes des violences.

  • Relations séculaires : La RDC et le Vatican entretiennent des « excellentes relations », selon Kinshasa. Tshisekedi devrait d’ailleurs profiter de son séjour pour s’entretenir avec des responsables du Saint-Siège.

Un Hommage parmi les Grands de ce Monde

Le chef de l’État congolais sera l’un des nombreux dirigeants internationaux présents à la Cité du Vatican pour ces obsèques, qui clôtureront le pontificat d’un pape engagé en faveur des démunis et des causes humanitaires.