RCA : vers la démilitarisation de l’agglomération PK5 de Bangui

Quelque 200 civils de l’agglomération PK5, un quartier de la capitale centrafricaine Bangui, connu pour ses violences communautaires, se sont fait inscrire ce lundi auprès des autorités centrafricaines pour la démilitarisation volontaire.

concernés par le programme de désarmement. Ils seront tous appelés à restituer volontairement leurs armes à compter de mercredi prochain, a indiqué lundi Anicet-Maxime Kiassem Sérendé, directeur des opérations au ministère centrafricain du Désarmement, Démobilisation, Réintégration et Rapatriement (DDRR).

Les armes détenues par ces résidents du PK5 avaient entretemps servi à des opérations armées ou d’autodéfense lors de la crise centrafricaine, a-t-il précisé, soulignant que le travail de désarmement sera mené conjointement avec la mission onusienne de paix en Centrafrique (MINUSCA).

RCA : l’opposition exige un audit du fichier électoral

L’opposition centrafricaine monte au créneau en dénonçant un fichier électoral qui manque « de crédibilité et d’intégrité.

En Centrafrique, plus de 1,84 million de personnes sont inscrites sur les listes électorales provisoires, sans compter les électeurs du nord-ouest du pays qui vont être ajoutés. Ces listes sont en train d’être affichées à travers le pays depuis le milieu de la semaine dernière, selon l’Autorité nationale des élections. L’ANE estime donc que le processus électoral se passe comme prévu. L’opposition, elle, monte au créneau en dénonçant un fichier électoral qui manque « de crédibilité et d’intégrité ».

Les Centrafricains se pressent depuis cinq jours devant les listes électorales affichées dans les centres où ils ont été enrôlés, mais pour la Coalition de l’opposition démocratique dans ce pays, la COD 2020, ce ficher est « corrompu ». Cette coalition aujourd’hui dirigée par l’ancien président François Bozizé annonce qu’elle a déjà saisi l’Union européenne et l’Organisation de la francophonie pour qu’elles auditent le fichier électoral centrafricain.

Son porte-parole et président du parti CRPS, Nicolas Tiangaye : « Nous faisons cette demande, parce que nous avons la preuve que des milliers d’actes de naissance ont été délivrés à des étrangers pour s’inscrire sur les listes électorales. Et puis, aujourd’hui, avec la publication de la liste provisoire, beaucoup de gens n’ont pas vu leur nom sur la liste électorale. Donc nous voulons que les experts indépendants puissent faire un audit du serveur de l’Autorité nationale des élections pour savoir si ce fichier électoral est crédible. »

La présidente de l’ANE rappelle que l’affichage de ces listes sert justement à permettre la correction d’éventuelles erreurs et anomalies contenues dans le fichier. Marie-Madeleine N’kouet Hoornaert estime donc inutile un tel audit : « Nous sommes allés partout pour pouvoir avoir une liste électorale assez inclusive. Qu’est-ce qu’il y a eu comme problème pour justifier un audit et un audit à deux mois et demi des élections ? Ça ne se justifie pas. »

Le processus électoral est désormais sur les bons rails, s’est-elle réjouie. L’opposition, elle, met en garde contre « une précipitation qui pourrait conduire à une crise post-électorale ».

Congo : 80ème anniversaire du « Manifeste de Brazzaville »

Pendant trois jours, des manifestations qui retraceront les moments forts de cette histoire qui a marqué un tournant dans l’organisation de la France Libre, seront organisées en République du Congo.

La capitale congolaise, Brazzaville célèbre 80 ans du Manifeste de Brazzaville. Des manifestations retraceront les moments forts de cette histoire du 27 au 29 octobre 2020. Une histoire qui aura marqué un tournant dans l’organisation de la France Libre. Il faut le dire, le Manifeste de Brazzaville a permis la création le Conseil de Défense de l’Empire, premier organe de gouvernement de la France Libre.

Ladite célébration est organisée par le gouvernement congolais en partenariat avec l’Ambassade de France au Congo et la Fondation Charles de Gaulle.

Parcours historique dans l’ancienne capitale de la France Libre, colloque international, expositions et soirées musicales sont au programmes de cet anniversaire. Pour clôturer cet évènement, une réception sera donnée à la Case de Gaulle, l’ancienne résidence du Général à Brazzaville.

 

RCA : les opérations électorales suspendues à Niem-Yéléwa

Quatre jours après leur redémarrage dans les sous-préfectures de koui, de Ngaoundaye, puis à Niem-Yéléwa, les opérations d’enrôlement des électeurs viennent d’être suspendus par l’autorité nationale des élections (ÂNE).

Pour l’heure, on ignore les vraies raisons de cette nouvelle décision de l’autorité nationale des élections. Mais une chose est sûre, les opérations d’enrôlement des électeurs sont à nouveau suspendues à Niem-Yéléwa, et selon nos informations, celle-ci est valable également à koui et à Ngaoundaye.

Pendant ce temps, à Niem-Yéléwa, les populations, qui se sont mobilisées en nombre pour se faire inscrire sur les listes électorales, ont été refoulées, et ce, selon les agents,  à la demande des autorités de l’ÂNE à Bangui. Au même moment, les agents tablettes et recenseurs, qui devraient percevoir leur per diem qui s’élève à 210 000 francs CFA pour la totalité des 10 jours de l’opération, n’ont reçu que 70 000 francs CFA de la part de l’ÂNE. Ce qui a suscité leur colère ce mardi 13 octobre 2020. Selon le rapporteur général de l’ÂNE, les agents n’ont travaillé que 4 jours et non 10 jours comme prévu, et donc ils doivent être payés conformément aux quatre jours qu’ils avaient faits.

« Il est hors de question! Nous avons travaillé 4 jours, et c’est l’ÂNE qui nous demande de suspendre toutes les activités. Le contrat initial avait prévu 10 jours d’opération pour une somme de 210 000 francs CFA et non 70 000 francs CFA. Nous devrons être payés comme prévu, quelle que soit l’issue du contrat » rétorque les agents tablettes et recenseurs en colère joints au téléphone depuis la ville de Bouar.

Alors, nombreux sont ceux qui se demandent pour quelle raison l’ANE a suspendu les opérations électorales dans ces localités ? S’agit-il d’une stratégie de sabotage de la population électorale de la Nana-Mambéré et de l’Ouham-Péndé ? Ou s’agit-il d’une pratique mafieuse de  certains cadres de l’ANE pour se faire de l’argent sur le dos des agents tablettes et recenseurs ?

Rappelons qu’après une négociation entamée avec le chef rebelle Abass Sidiki, les opérations du recensement électoral ont repris dans certaines localités de l’Ouham-Péndé et de la Nana-Mambéré après être suspendues pour des raisons de sécurité.

RCA : un soldat FACA arrêté et placé en garde à vue

Il a été interpellé mardi 13 octobre par les forces de l’ordre devant le siège de l’autorité nationale des élections (ÂNE) et placé en garde à vue à la SRI.

Il s’appelle Cyrille Bazou, âgé de 29 ans, caporal-chef des forces armées centrafricaines (FACA). Selon les premiers éléments d’informations recueillies sur le lieu de la scène, le caporal-chef Cyrille Bazou, du bataillon  amphibie, détaché à l’ÂNE, et ivre au moment de la scène, aurait tiré plusieurs coups de fusil avec son arme de service sur les agents tablettes  qui ont manifesté ce mardi devant le siège de l’autorité nationale des élections pour réclamer le paiement de leur indemnité. Au moment des tirs, les manifestants se sont dispersés en catastrophe, et plusieurs d’entre eux auraient été légèrement blessés dans leur fuite.

Les forces de l’ordre, présentes aux moments de l’incident, ont également été surprises par cette forte détonation d’arme. Ce qui les a poussées à intervenir pour mettre la main sur le caporal-chef qui était dans un état d’ivresse avancé.

Placé en garde à vue à la section de recherche et d’investigation (SRI), le soldat Cyrille Bazou  devrait être sanctionné par ses chefs hiérarchiques, selon des sources proches du dossier.

Quant aux manifestants, ils ont pris un nouveau rendez-vous devant le siège de l’autorité nationale des élections ce mercredi pour un nouveau sit-in.

RCA-élections : les femmes leaders en concertation

La MINUSCA et l’ONU-Femmes ont conviés la coordination des femmes leaders de Centrafrique hier mardi pour une réflexion poussée, par rapport aux échéances électorales de décembre 2020.

« L’organisation d’une élection apaisée », là était le thème autour duquel ces femmes ont débattu afin de trouver une stratégie qui leur permettra d’amplifier leur visibilité dans le processus électoral en cours.

Elles étaient plus d’une trentaine à répondre présentes à cette rencontre organisée par ONU-Femmes Centrafrique, une occasion qui d’ailleurs a permis à ces femmes de s’exprimer de long en large. Ce qui touche particulièrement au processus électoral, notamment la sécurisation des élections en cours.

Madeleine Nkoye Hoornaert, Présidente de l’Autorité Nationale des Elections, intervenante de la séance, était au centre de cet échange fructueux, qui a donné l’opportunité aux femmes leaders de différente organisation nationale de retrouver la clarté dans les dernières démarches aux élections tant présidentielles que législatives.

Il était question au cours de cette rencontre de faire une évaluation du processus électoral en cours, mais aussi la sécurisation lors des votes, une des préoccupations essentielles des participantes qui d’ailleurs a permis à chacune d’elles de trouver gain de cause par rapport aux différentes questions abordées tout au long de la séance.

Toujours au cours de cet échange, la Présidente de l’ANE a précisé les chiffres suivants des personnes recensées depuis l’enrôlement jusqu’à hier 12 Octobre, soit 1.824.185 des personnes au totale dont 46,46% sont des femmes ce qui fait en tout 847576 et 53,54% pour les hommes ce qui revient à 976609 sexe masculin.

Aujourd’hui les femmes avoisinent la moitié de l’électorat centrafricain.

RCA: trois membres du mouvement 4500 arrêtés par la police

Ils ont été arrêtés lors de leur sit-in contre le prix de la carte d’identité et conduit au Commissariat Central ce mardi 13 octobre 2020.

Les activistes Adrien Koudou- Zalia, Géovanni Damandji et Mike Biliwen du Mouvement 4500 (M-4500) sont arrêtés et conduits au Commissariat Central ce mardi 13 octobre dans la matinée.

Très tôt ce matin, le mouvement 4500 devrait tenir un sit-in devant la Direction de Service de Police Judiciaire(DSPJ) contre la société de confection de la Carte Nationale d’Identité(CNI) AL-MADINA.

L’initiative du Mouvement 4500 est de contraindre l’entreprise à respecter la loi des finances  2020,  notamment, son article 9 fixant le prix des documents sécurisés voire celui de la CNI à 4500f CFA alors que AL MADINA fait payer à 6750F.

C’est ainsi que, ce matin, alors qu’ils se trouvaient au rond-point Barthélemy BOGANDA pour se conduire à la DSPJ où siège AL MADINA, ces trois activistes parmi les autres ont été arrêtés  par la police et conduits au Commissariat Central.

Le refus de la société AL MADINA d’obtempérer  à la loi y compris à la décision du tribunal administratif  du 7 septembre dernier, déclarant irrecevable et illégale la hausse des prix des documents sécurisés fait couler beaucoup d’encre et salive.

Parmi les indignations, on note celle du député de Mongoumba, Thierry VACKAT qui a traduit cette  société devant la justice. Nombre de Centrafricains  aussi considèrent cet acte comme de l’arnaque de la part de AL-MADINA avec la complicité du gouvernement.

«  Je veux ma carte d’identité nationale à 4500f pas 6750F », tel est le mot d’ordre du sit-in de M-4500  qui a mal tourné.

RCA : la BAD fait un don de 6, 2 milliards FCFA

Ce financement servira à la deuxième phase du Projet d’appui à la modernisation de l’aéroport international de Bangui M’poko.

Le Conseil d’administration de la Banque Africaine de Développement vient d’approuver un don de 9,5 millions d’euros (6, 2 milliards FCFA), pour le financement de la deuxième phase du Projet d’appui à la modernisation de l’aéroport international de Bangui M’poko, en République centrafricaine (PAMAB-II).

La contribution de la BAD au financement de cette phase du projet structurée autour d’activités de sûreté, de facilitation et de sécurité aéroportuaires représente 80,81% du coût total de ce projet contre une contrepartie nationale de 2,25 millions d’euros (1 ,47 milliard FCFA), soit 19,19%.

La première phase du projet (PAMAB-I), dont l’exécution est en cours, a été approuvée en novembre 2019. Elle est financée à 100% par la Banque sur les ressources du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel de la Banque et la Facilité d’appui à la transition (FAT) (Pilier 1), pour un montant total d’environ 1,42 million d’euros (plus de 930  millions FCFA).

Dans le document présenté devant le Conseil d’administration, la Haute direction de la Banque indique que l’essentiel du trafic aérien en République centrafricaine (RCA) transite par l’aéroport de Bangui M’poko, seul aéroport international du pays, mis en service en 1967.

Cependant, cette plateforme, qui accuse des lacunes importantes en matière de sécurité et de sûreté, présente, de surcroît, des insuffisances en termes de disponibilité de surfaces (notamment au niveau de l’aérogare et du tarmac), de capacité d’accueil et d’équipements de traitement des flux de passagers et de bagages.

Au total, la Banque a apporté une contribution d’environ 12,10 millions d’euros (environ 8 milliards FCFA), pour relever le niveau de conformité relativement bas de la RCA aux normes de sûreté et de sécurité aérienne de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI), ainsi que pour la modernisation des infrastructures de l’aéroport international de Bangui, dans le cadre des deux phases du PAMAB et du PANAC.

RCA : le FMI s’attend à une croissance économique d’environ 3,5% en 2021

Le Fonds monétaire internationale (FMI) a annoncé le 9 octobre 2020, ses prévisions de croissance pour la République centrafricaine (RCA). Ceci, après les deux premières revues jugées moins satisfaisantes du programme de réformes économiques des autorités soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC).

D’après l’organisation, la pandémie de Covid-19 et les mesures visant à minimiser son impact sanitaire, combinées à la baisse de la demande extérieure, se sont traduites par un net ralentissement de l’activité économique au premier semestre de l’année. Les secteurs les plus affectés, précise-t-elle dans un communiqué, ont été les transports, le tourisme, l’hôtellerie, et le secteur minier.

« Si un début de reprise semble s’amorcer, l’activité économique devrait stagner en 2020 avant de croître d’environ 3,5% en 2021 », note l’institution dans son communiqué publié à la suite d’une mission virtuelle conduite du 28 septembre au 9 octobre 2020 auprès des autorités centrafricaines.

Le FMI indique, par ailleurs, que l’inflation a augmenté « sensiblement » au premier semestre de l’année du fait principalement de la hausse des prix des produits alimentaires, suite à la fermeture temporaire de la frontière avec le Cameroun. « La correction à la baisse de ces prix enregistrée depuis juillet devrait se poursuivre, ce qui permettrait à l’inflation de rester en deçà de 3% tant en 2020 qu’en 2021 », poursuit le Fonds.

L’Organisation basée à Washington indique également que le déficit budgétaire primaire intérieur de la RCA devrait se situer autour de 6% en 2020, en raison de l’impact du ralentissement économique sur les recettes de l’État et des dépenses supplémentaires engagées dans la lutte contre la pandémie.

En ce qui concerne le programme soutenu par le FEC, le FMI relève que les autorités centrafricaines n’ont pu atteindre tous les objectifs fixés, ce qui est dû en grande partie à la pandémie. Approuvé le 20 décembre 2019 pour un montant d’environ 115,1 millions USD, l’accord triennal vise à préserver la stabilité macroéconomique du pays, à renforcer les capacités de son administration, la gouvernance et le climat des affaires et à répondre aux besoins persistants de financement de sa balance des paiements.

RCA : l’inscription des mercenaires Ali Darassa et Abbas Sidiki sur les listes électorales pose problème

Le sujet est été soulevé au cours d’une session à l’Assemblée nationale, mercredi 07 octobre 2020.

Il est difficile d’envisager que le Premier ministre Firmin NGRÉBADA s’exprime à l’Assemblée nationale sans  accorder quelques minutes aux problèmes sécuritaires et électoraux. Depuis plusieurs semaines  alors que les opérations d’enrôlement des électeurs s’enlisent du jour en jour dans les villes de province et la situation sécuritaire demeure inquiétante sur plus de la moitié du territoire national, le gouvernement affronte les inquiétudes des élus de la nation sur les problématiques du recensement électoral et les agissements des groupes armés sur le territoire national à moins de 3 mois des élections générales du 27 décembre 2020.

Mercredi, 7 octobre 2020, à l’assemblée nationale, le Premier ministre Firmin NGRÉBADA  tente de rassurer les députés, mais également clarifier certains aspects indispensables au bon déroulement des élections du 27 décembre 2020 alors que les opérations du recensement des électeurs battent de l’aile dans certaines préfectures, et des foyers d’insécurité persiste encore dans plusieurs régions du pays, rendant quasiment impossible la tenue des scrutins libres et transparents sans interférence des groupes armés.

Dans ses réponses aux députés, le Premier ministre n’a pas manqué de mettre en évidence les efforts déployés par son gouvernement pour la sécurité de ses compatriotes centrafricains.

« Je voudrais saisir cette opportunité pour vous annoncer la libération des deux policiers pris récemment en otage par le groupe armé des 3R, qui sera suivie par celle de caporal des FACA toujours aux mains  de ce groupe », a déclaré le Premier ministre Firmin NGRÉBADA devant les députés.

Concernant le processus électoral en cours, Firmin NGRÉBADA a déclaré que plus d’un million huit cent mille soit plus de 97%  de la population électorale du pays.

« Les données  centralisées et déjà traitées ont permis à l’autorité nationale des élections  d’avoir le chiffre de 1 810 084  inscrits, dont 839 813 femmes, soit 46,04%, et 970271 hommes, soit  53,63% », a précisé le Premier ministre.

Au sujet de l’inscription de ses « collaborateurs »  Ali Darassa et Abbas Sidiki, respectivement chef d’État-major de l’UPC et de 3R  sur les listes électorales, le Premier ministre Firmin NGRÉBADA tente de rassurer que  le vote doit être centrafricain.

« Je tiens à rassurer les élus de la nation et tous nos compatriotes  en général que la loi sera respectés dans ce cadre. Les étrangers ne doivent pas voter. Seuls les Centrafricains sont appelés à aller aux urnes, le contraire ne sera pas accepté », a martelé le Premier ministre.

Une déclaration peu convaincante, selon l’opposition démocratique.

« On attend de voir l’autorité nationale des élections faire le travail, parce que la compression des délais pour les contentieux risque de nous amener à des problèmes. Le Premier ministre a donné les réponses qui étaient les siennes,  mais celles-ci sont encore loin de nous satisfaire », a déclaré le député de l’opposition Nalké Doroko, également premier-vice-président de l’URCA.

Même son de cloche du côté du PNCN où son Président Cyriaque Gonda qualifie cela d’une catastrophe : « l’avenir de nos enfants  est en péril avec des mercenaires qui sont intégrés dans notre nation  »,  s’alarme-t-il.