Conclave sur la Protection du Bassin du Congo : Un Engagement pour la Nature

Le Centre d’Études pour l’Action Sociale (CEPAS) à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a accueilli lundi le lancement d’un conclave dédié au Bassin du Congo. Cette initiative, axée sur la conservation des forêts pour la préservation de la nature, a réuni un large éventail de participants, dont le conseiller du ministre d’État chargé de l’Environnement, l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique en RDC. , des délégués de plusieurs pays membres du bassin du Congo, ainsi que des représentants de la société civile et des artistes.

Le conclave, qui se déroule sur plusieurs jours, offre une plateforme de collaboration pour les 130 participants venus de la République démocratique du Congo, de la République du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Cameroun. Selon l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique en RDC, il vise à favoriser le réseautage, le partage des meilleures pratiques et la promotion de solutions locales aux défis environnementaux régionaux.

Lucy Tamlyn, ambassadrice des États-Unis en RDC, a souligné dans son discours d’ouverture que le conclave portera sur la conception et sur la proposition de projets visant à investir dans les populations des pays concernés. Cette démarche témoigne de l’engagement des participants en faveur d’une action concrète pour la protection et la gestion durable du Bassin du Congo, l’un des trésors naturels les plus importants de la planète.

RCA : Célébration de la 37ème Journée Nationale de l’Arbre

Le thème retenu cette année à savoir : « Arbre, moyen de lutte contre le changement climatique », vise à attirer l’attention de toute la population.

 

Cette journée nationale permet aux populations de s’intéresser aux multiples et complexes problèmes liés à la dégradation de l’environnement et de donner aux communautés les possibilités de devenir des acteurs de développement durable, par un changement de comportement. Elle soulève régulièrement les questions essentielles de la protection du secteur Forêts-Environnement et des conséquences sur la vie des populations et la survie de notre planète.

Le thème retenu cette année à savoir : « Arbre, moyen de lutte contre le changement climatique », vise à attirer l’attention de toute la population sur les catastrophes liées aux effets du changement climatique et donne des solutions pour les atténuer.

« Le changement climatique qui menace actuellement la survie de l’espèce humaine est le résultat d’une course effrénée des nations pour l’exploitation des ressources naturelles afin de répondre aux impératifs de développement socio-économique », a déclaré le président Faustin Archange Touadera.

Pour le président, les inondations du mois dernier ayant causé d’importantes pertes matérielles et en vies humaines dans les pays nantis comme l’Allemagne, la Belgique et la Chine doivent nous instruire et nous conduire à gérer de manière responsable nos forêts. La République Centrafricaine, notre pays, n’est pas épargnée par les effets du changement climatique qui est un phénomène universel, dans un monde globalisé où les actions des uns ont des répercussions plus ou moins sur les autres. Les principaux facteurs qui concourent aux changements climatiques en République Centrafricaine sont notamment: le déboisement, le système de production et d’exploitation agricole avec les pratiques rurales actuelles consistant à incinérer ou rejeter dans la nature des résidus, sous-produits agricoles et sous-produits de transformation, les cultures sur brûlis, les feux de forêts et autres sources rurales de productions de Gaz à effet de serre.

Pour Faustin Archange Touadera, les générations futures attendent beaucoup de nous et il est de notre responsabilité de leur transmettre un patrimoine naturel relativement intact pour la survie, car elles ont, aussi bien que nous, droit à un environnement sain où il fait bon vivre.