Kinshasa s’éclaire : la RDC et le Japon unissent leurs forces

Le 9 mai 2025, le Ministère des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et Francophonie de la République démocratique du Congo (RDC) a accueilli la cérémonie officielle de signature de l’amendement à l’accord de don non remboursable accordé par le gouvernement japonais, à travers l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA). Cet accord vise à renforcer l’accès à l’électricité dans le district du Mont-Amba, à Kinshasa, un projet crucial pour le développement économique et social de la région.

La signature de cet accord a été effectuée par la Ministre d’État, Thérèse Kayikwamba Wagner, et Son Excellence Ogawa Hidetoshi, Ambassadeur du Japon en RDC. Lors de cette rencontre, la Ministre a exprimé sa gratitude pour le soutien constant du Japon, soulignant l’importance de cette coopération pour l’amélioration des infrastructures énergétiques en RDC.

À cette occasion, Mme Kayikwamba Wagner a également rappelé la candidature de la RDC au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la mandature 2026-2027. Le vote pour cette élection est prévu pour le 3 juin 2025 à New York, une étape stratégique pour renforcer la voix de la RDC sur la scène internationale.

La SNEL s’engage à améliorer la desserte électrique et l’éclairage public

La Société nationale d’électricité (SNEL) a réaffirmé, mardi 6 mai 2025, son engagement à répondre aux préoccupations des citoyens concernant la desserte électrique à Kinshasa et dans d’autres villes sous sa responsabilité. Dans un communiqué publié la veille, la Nouvelle société civile congolaise a reconnu les défis majeurs auxquels la SNEL est confrontée et a proposé l’ouverture d’un registre officiel des plaintes, ainsi que l’organisation de consultations pour mieux comprendre les besoins des usagers.

Pour répondre à ces préoccupations, la SNEL a rappelé l’importance de ses échanges réguliers avec la société civile, visant à identifier les principaux obstacles et à définir des solutions concrètes. En avril 2025, l’entreprise a poursuivi l’exécution de son programme d’investissement, qui inclut :

  • Réhabilitation et modernisation du réseau de distribution de Kinshasa Nord ;

  • Suppression de la facturation forfaitaire pour 400 000 clients, grâce à l’installation de compteurs à prépaiement sur une période de 12 à 18 mois ;

  • Intervention sur les cabines vétustes pour améliorer la qualité du service ;

  • Recrutement et régularisation de près de 360 nouveaux agents pour renforcer la gestion du réseau et le service à la clientèle.

Un Projet d’Éclairage Public Renforcé

En collaboration avec l’Hôtel de Ville de Kinshasa, le gouvernement provincial et la Régie d’éclairage public de Kinshasa (REPK), la SNEL s’apprête à lancer un vaste programme de rénovation de l’éclairage public. Ce projet ambitieux prévoit l’installation de 1 175 nouveaux lampadaires dans les communes de Barumbu, Gombe, Kasa Vubu, Kinshasa et Lingwala, avec pour objectif de renforcer la sécurité et améliorer la qualité de vie des habitants.

Avec ces initiatives, la SNEL réaffirme sa volonté d’améliorer l’accès à l’électricité et de garantir un service plus fiable à la population, tout en renforçant la transparence et la communication avec les citoyens.

À Paris, la RDC exige sa place dans la transition énergétique mondiale

La République démocratique du Congo ne veut plus être reléguée au rôle de simple fournisseur de matières premières. À Paris, lors de la 18ᵉ édition du Forum de l’OCDE sur les chaînes d’approvisionnement responsables en minerais, le vice-ministre des Mines, Godard Motemona, a porté une voix ferme : celle d’un pays stratégique, mais trop souvent oublié dans les décisions mondiales sur la transition énergétique.

Du 5 au 7 mai 2025, les salons internationaux de l’OCDE accueillent décideurs et experts venus du monde entier. Et au centre des discussions : les minerais critiques, essentiels à l’économie verte de demain. Sur scène, le représentant congolais ne cache pas ses ambitions.

« La RDC est un pays-solution », déclare-t-il, martelant le rôle incontournable du sous-sol congolais dans l’approvisionnement mondial en cobalt, cuivre et lithium.

Mais le message va plus loin qu’un simple rappel géologique.

Le gouvernement congolais appelle à une refonte des relations internationales : plus de partenariats d’égal à égal, plus de transformation locale, et surtout, une meilleure reconnaissance du poids économique et géopolitique de la RDC dans la chaîne énergétique mondiale. Sous l’impulsion du président Félix Tshisekedi et de la Première ministre Judith Suminwa, Kinshasa plaide pour des accords plus équilibrés et une valorisation sur place de ses richesses.

Justice sociale, traçabilité et gouvernance au cœur du plaidoyer

Le vice-ministre met également en lumière les réalités complexes du terrain : exploitation artisanale, insécurité à l’Est, contrebande, et impacts sur l’environnement et les communautés. Pour lui, une transition énergétique qui oublie les populations locales serait « une illusion ». Il insiste sur la nécessité de renforcer la traçabilité des minerais, d’intégrer les petits exploitants dans l’économie formelle, et d’impliquer les ONG dans la gouvernance du secteur.

L’enjeu est aussi institutionnel : le renforcement des cadres réglementaires, la lutte contre la corruption et l’exigence de transparence dans les contrats sont présentés comme des conditions essentielles pour rompre avec la logique d’extraction brutale au service de l’exportation.

Un appel à la paix pour un avenir durable

Dans une intervention solennelle, Godard Motemona a également évoqué la situation dramatique à l’Est du pays. La paix, rappelle-t-il, est une condition sine qua non pour toute ambition de développement durable. Car sans stabilité, ni industrialisation ni transition énergétique ne peuvent prospérer.

À Paris, la RDC ne quémande pas. Elle revendique. Elle exige que sa voix soit entendue, que ses ressources soient respectées, et que sa population bénéficie enfin des fruits de la révolution verte que ses minerais rendent possible.

Partenariat Sino-Congolais : La RDC Signe un Accord pour Renforcer son Secteur Énergétique

Dans le cadre des efforts visant à renforcer la puissance énergétique de la République Démocratique du Congo (RDC), le ministre des Ressources hydrauliques et Électricité, Teddy Lwamba Muba, a signé ce mercredi à Beijing un protocole d’accord avec le groupe chinois CMOC. Cet accord, conclu avec un leader mondial du secteur des ressources naturelles, marque une étape cruciale pour le développement des énergies renouvelables en RDC.

Le protocole d’accord prévoit la construction de centrales photovoltaïques et l’implantation de parcs solaires en RDC au cours des deux prochaines années. La première phase de ce projet sera lancée dans la province du Lualaba, contribuant ainsi à l’amélioration de l’accès à l’énergie dans cette région stratégique.

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka discute des projets énergétiques pour l’Est de la RDC avec MYHYDRO

Le 27 août 2024, la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a tenu une réunion stratégique avec Paul Hinks, Directeur Général de MYHYDRO. Elle était accompagnée des Ministres des Hydrocarbures, Aimé Sakombi Molendo, et des Ressources hydrauliques et de l’électricité, Teddy Lwamba. Les discussions ont porté sur deux projets majeurs : la conversion du gaz du lac Kivu en électricité et l’installation de 33 microbarrages hydroélectriques à travers le pays.

Ces initiatives s’inscrivent dans une démarche visant à réduire la fracture énergétique qui affecte particulièrement l’Est de la RDC, une région où l’accès à l’électricité reste limité. En renforçant les infrastructures énergétiques, le Gouvernement espère non seulement améliorer les conditions de vie des populations locales, mais aussi attirer davantage d’investissements pour le développement économique de la région.

Le Gouvernement réaffirme par ailleurs son engagement en faveur d’une gestion durable de ses ressources naturelles, un aspect essentiel pour le succès à long terme de ces projets.

Forum national de la société civile sur l’énergie : L’accès à l’énergie au cœur des débats en RDC

L’accès à l’énergie pour les populations en République démocratique du Congo (RDC) sera au centre des discussions lors du Forum national de la société civile sur l’énergie (FNSCE), dont l’ouverture est prévue ce mardi à l’Institut national de préparation professionnelle (INPP) dans la commune de Limete, à Kinshasa.

Organisé par la Coalition des organisations de la société civile pour le Suivi des Réformes de l’Action Publique (Corap), ce forum rassemblera divers acteurs de la société civile, des représentants du gouvernement, des experts du secteur énergétique et des partenaires internationaux. L’objectif principal de cet événement est de trouver des solutions concrètes pour améliorer l’accès à l’énergie dans le pays, un enjeu crucial pour le développement socio-économique de la RDC.

Le Forum se concentrera sur les réformes nécessaires pour rendre l’énergie accessible à un plus grand nombre de Congolais, notamment dans les zones rurales, où les infrastructures énergétiques sont souvent inexistantes ou insuffisantes. Les débats aborderont également les défis liés aux énergies renouvelables, à l’efficacité énergétique, ainsi qu’à la gouvernance dans le secteur.

La RDC, malgré ses vastes ressources énergétiques, fait face à des difficultés majeures en matière de fourniture d’énergie, ce qui freine le développement du pays et impacte négativement la qualité de vie de ses habitants. Ce forum est donc une plateforme essentielle pour promouvoir des réformes et des actions concrètes visant à améliorer l’accès à l’énergie pour tous.

 

Renforcement de la coopération Sino-Congolaise dans l’hydroélectricité

Le ministre des Ressources hydrauliques et de l’Électricité de la République Démocratique du Congo (RDC), Teddy Lwamba, a reçu en audience l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine, Zhao Bin, ce mardi 18 juin 2024. Cette rencontre, marquée par une visite de courtoisie, visait à renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de l’hydroélectricité et de l’électricité.

« Il s’agit d’une visite de courtoisie pour accueillir le nouveau ministre et lui présenter mes félicitations. Nous avons également discuté des pistes de coopération entre la Chine et la RDC, notamment en matière de projets hydroélectriques », a déclaré Zhao Bin. Trois sujets principaux ont été abordés lors de leurs échanges : le potentiel de nouveaux projets de barrages hydroélectriques après l’achèvement des travaux du projet de Kinsuka, le développement de la coopération dans le domaine des énergies renouvelables, et la formation.

Le ministre Teddy Lwamba a exprimé son engagement à améliorer l’image de son ministère et à mobiliser toutes ses compétences pour servir la population congolaise et relever les défis à venir dans le secteur énergétique.

Cette rencontre symbolise un pas important vers le renforcement des relations sino-congolaises et la mise en place de projets communs visant à développer les infrastructures hydroélectriques et à promouvoir les énergies renouvelables en RDC.

RCA : Gerad Ouilikon Zounguere prend fonction au ministère du Développement de l’Energie

Le contrôleur principal des finances, Gerad Ouilikon Zounguere nommé  directeur de Cabinet du ministre du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques a pris fonction.

La passation de service au ministère en charge de l’Energie et des Ressources hydrauliques, s’est tenue ce mardi 4 octobre 2022. Nommé par décret N°22.398 du 30 Septembre 2022, c’est ce jour que le nouveau directeur de Cabinet au ministère du développement de l’énergie et des ressources hydrauliques a été officiellement installé dans ses fonctions.

Il s’agit du Contrôleur Principal des Finances Gerad Ouilikon Zounguere qui succède à Alain Fidele Kolongato Gbadou.

La  passation de service a été supervisée par l’Inspecteur d’État Rufin Théophile.