RDC : un atelier pour installer une commission consultative du règlement des conflits

Ouvert mercredi 24 janvier, l’atelier regroupe des chefs de chefferie, des administrateurs de territoire, de la société civile et d’autres structures.

 

Ils sont environ quatre-vingt-dix chefs traditionnels, administrateurs de territoire, société civile et autres structures, réunis à Bukavu (Sud-Kivu). C’est dans le cadre d’un atelier qui pour objectif d’installer une Commission consultative de règlement des conflits coutumiers, (CCRCC) provinciale.

La Commission aura pour mission de traiter les recours des sentences contestées par les CCRCC des secteurs et chefferies d’une part, et traiter les conflits qui affectent les leaders des chefferies d’autre part.

Pour le gouvernement provincial, « L’organisation de la CCRCC provinciale, constitue pour le gouvernement provincial du Sud-Kivu un grand ouf de soulagement tant qu’il est appelé à recevoir toutes les réclamations pour une solution durable de stabilisation de nos pouvoirs coutumiers à la base »,

Jusqu’au vendredi 26 janvier, les participants vont pouvoir renforcer leurs capacités en matière de gestion des conflits coutumiers, élire et installer les membres de la CCRCC provinciale du Sud-Kivu, enfin designer le représentant du Sud-Kivu au sein de la Commission consultative de règlement des conflits coutumiers nationale.

RCA : l’extrémisme violent au menu d’un atelier régional

L’atelier qui prend fin vendredi 6 décembre vise à « consolider les approches de prévention par l’échange d’expériences et l’acquisition d’outils de prévention ».

L’Ambassadeur suisse à Bangui a ouvert mardi dans la capitale centrafricaine, le quatrième atelier régional pour la prévention de l’extrémisme violent en Afrique centrale, en présence de plusieurs ministres centrafricains dont la ministre de la défense, des officiers supérieurs, des dirigeants de centres d’études africaines, les représentants des partis politiques, les institutions académiques et la société civile locale.

Le général Adamou Guey du centre d’études stratégique au Sénégal, Dr. Christian Pout du centre camerounais Ceides et Dr. Ahmat Yacoub Dabio du centre d’études tchadien CEDPE prennent également part à l’atelier.

L’atelier qui prend fin vendredi 6 décembre vise à « consolider les approches de prévention par l’échange d’expériences et l’acquisition d’outils de prévention ».

Les efforts de prévention de l’extrémisme violent (PEV) déployés au cours de cette dernière décennie se sont renforcés depuis qu’il fut largement compris que les mesures sécuritaires entreprises pour endiguer l’expansion de l’extrémisme violent (EV) devaient être complétées par une approche holistique et pragmatique axée sur la compréhension des causes de l’EV et la mise en œuvre de politiques de prévention adéquates.

Cette prise de conscience s’est matérialisée en Afrique par l’élaboration de nombreuses initiatives, individuelles et institutionnelles, visant à amener les acteurs tant gouvernementaux que de la société civile à aborder ensemble les fondements même des conditions qui font le lit de l’extrémisme violent.

Ces rencontres de haut niveau à l’exemple de l’atelier de Bangui, axées sur l’étude et la compréhension des sources de l’EV, sur l’échange des multiples expériences positives et négatives déjà tentées pour le prévenir, et sur l’importance de la mise en place de réseaux interprofessionnels, intergénérationnels et transnationaux, ont démontré l’utilité de poursuivre l’investissement dans l’approche de prévention, en renforçant sa diffusion et son appropriation effective par le plus grand nombre possible d’acteurs engagés dans la prévention de la violence extrémiste en Afrique centrale.