Le ministre de l’Enseignement primaire, Jean-Pierre Kezamudru, a lancé l’ENAFEP 2025 ce 1er juillet à l’EPA Lumumba de Limete, à Kinshasa. Il était accompagné de l’inspecteur général et du ministre provincial.
Cette année encore, l’examen mobilise 2.342.864 élèves, dont 1.136.341 filles, dans 8.232 centres, répartis sur tout le territoire. Ces centres incluent également Luanda et Kabinda en Angola.
Malgré les défis sécuritaires persistants à l’Est, le gouvernement congolais affirme sa détermination à garantir une éducation pour tous.
Même les enfants déplacés et ceux vivant en zones occupées participent à cette session, preuve d’une volonté nationale forte.
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« La Nation reste debout », a insisté le ministre, rappelant que l’éducation reste une priorité absolue.
De Kampala à Kananga, l’éducation franchit les frontières
À Kampala, en Ouganda, 133 élèves congolais, dont 75 filles, ont composé leurs épreuves dans des conditions sereines.
Le chargé d’affaires Jules Ngalu, entouré de diplomates congolais, les a personnellement encouragés.
« Cette initiative montre que l’État congolais reste engagé envers tous ses enfants, où qu’ils se trouvent », a déclaré le conseiller Kalala.
Par ailleurs, l’inspectrice Henrielle Dz’ve a salué le bon déroulement des examens.
En effet, plusieurs enfants inscrits vivaient dans des camps de réfugiés, notamment à Nakivale, et ont été pris en charge par leurs écoles respectives.
ENAFEP 2025 : une mobilisation massive à travers le pays
Dans la ville portuaire de Matadi (Kongo Central), plus de 50.000 élèves ont été enregistrés pour cet examen.
De plus, à Kananga (Kasaï Central), 69.464 candidats, dont 32.864 filles, se sont présentés dans la discipline. Le gouverneur Moïse Kambulu leur a prodigué des conseils : calme, concentration et confiance en soi.
À N’sele, le directeur de l’école Notre-Dame du Bon Secours a motivé ses élèves avec fermeté :
« Un enfant bien formé n’aura aucun problème. »
De son côté, le maire de Beni, Jacob Nyofondo, a félicité les 13.100 élèves finalistes pour leur courage.
Il a également remercié les parents et enseignants, saluant l’effet direct de la réforme de la gratuité de l’enseignement, portée par le Président Félix Tshisekedi.
Une jeunesse qui avance, malgré tout
En définitive, l’ENAFEP 2025 symbolise bien plus qu’un simple examen. Il représente la résilience d’une jeunesse debout, malgré la guerre, l’exil ou la précarité.
Grâce à la mobilisation collective, l’école tient bon, et l’avenir s’écrit avec courage.