Politique




Fayulu appelle à un dialogue national pour une paix durable en RDC

Lors de son discours à l’occasion du 65e anniversaire de l’indépendance, Martin Fayulu a réagi à l’accord signé le 27…

Lors de son discours à l’occasion du 65e anniversaire de l’indépendance, Martin Fayulu a réagi à l’accord signé le 27 juin 2025 à Washington entre la RDC et le Rwanda. Tout en saluant une dynamique positive, il a appelé à une mobilisation plus large. L’opposant estime que ce texte pourrait ouvrir la voie à une désescalade, mais ne suffira pas à rétablir une paix durable en RDC.

« Cet accord peut représenter une opportunité de faire taire les armes », a-t-il reconnu. « Mais aucune signature ne remplace la volonté d’un peuple à défendre sa terre et reconstruire ses institutions. »

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Martin Fayulu a également pointé une interprétation partiale du conflit. Selon lui, la RDC ne peut continuer à être accusée seule de la présence des FDLR : « L’agression dont notre pays est victime ne doit pas être travestie sous l’étiquette de défense légitime », a-t-il martelé.

Inquiétudes sécuritaires et appel à un dialogue national

La situation sécuritaire reste explosive. Fayulu cite la perte de Goma, Bukavu et plus de 100 localités aux mains des groupes armés. Il dénonce les exactions du M23, de l’AFC, des ADF et de la milice Mobondo, sans oublier la présence militaire étrangère en Ituri.

Plus de 25 millions de Congolais ont besoin d’aide humanitaire. Parmi eux, 2 millions d’enfants souffrent de malnutrition aiguë et près de 7 millions sont déplacés internes.

Dans ce contexte, il appelle à un sursaut national. « Il est temps de répondre à l’appel de la patrie. » Pour lui, seule l’organisation d’un dialogue national inclusif permettra de guérir les blessures, restaurer la confiance et poser les bases d’une paix durable en RDC.

Réconciliation, cohésion et devoir patriotique

Fayulu a révélé avoir rencontré Félix Tshisekedi le 5 juin. Il poursuit également les échanges avec d’autres leaders politiques. Une dynamique qu’il veut renforcer : « L’heure n’est pas aux antagonismes stériles, mais à la cohésion nationale. »

Enfin, il a conclu par un message fort à la jeunesse et au peuple congolais :
« Ne trahissons pas notre histoire. Ne trahissons pas notre peuple. Ne trahissons pas l’espérance. »

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