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Crispin Mbindule, le candidat qui défia Kamerhe

L'ironie de l'histoire est palpable. Crispin Mbindule, le député qui fut à l'initiative de la pétition ayant conduit à la…

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L’ironie de l’histoire est palpable. Crispin Mbindule, le député qui fut à l’initiative de la pétition ayant conduit à la destitution de Vital Kamerhe, veut désormais occuper son fauteuil. Ce vendredi 24 octobre, le parlementaire a officiellement déposé sa candidature à la présidence de l’Assemblée nationale, soumettant son dossier au présidium de l’Union Sacrée.

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L’initiateur de la pétition contre Kamerhe entre en piste

L’homme ne manque pas d’audace. Fort de quinze années d’expérience parlementaire, Mbindule se présente en héritier légitime du mouvement qui a fait chuter l’ancien président de l’Assemblée. « Ma candidature émane des pétitionnaires », affirme-t-il, assumant pleinement son rôle dans la destitution de Kamerhe. Une revendication qui sonne comme un pied de nez dans les couloirs du Palais du Peuple.

Un programme axé sur l’anti-régionalisme

Face aux rumeurs de candidatures régionalistes, Mbindule oppose un discours résolument unitaire. « Je ne viens pas déposer ma candidature parce que je suis swahiliphone ou parce que je viens de l’Est », martèle-t-il, se présentant en rempart contre le régionalisme. Un positionnement stratégique dans une institution où les équilibres géopolitiques pèsent souvent lourd dans les élections internes.

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Le député promet d’incarner les « valeurs républicaines » s’il est élu, se disant « convaincu d’être le candidat idéal » pour servir à la fois les députés et le peuple congolais. Un discours de rassemblement qui contraste avec son image de pourfendeur de l’ancien président.

La course au perchoir prend ainsi une nouvelle dimension. Mbindule, en se portant candidat, transforme son rôle de destructeur en prétendant constructeur. Reste à savoir si les députés lui feront confiance pour reconstruire ce qu’il a contribué à défaire.

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