Il y a des soirs où un destin s’éclaire d’un coup, comme si toutes les batailles d’hier trouvaient soudain leur récompense.
Ce mercredi 19 novembre 2025, à Rabat, sous les lumières scintillantes des CAF Awards, Fiston Kalala Mayele a vu son nom s’inscrire parmi les géants : meilleur joueur interclubs de l’année 2024-2025.
Un couronnement historique, le premier de sa carrière — mais surtout la confirmation d’une saison exceptionnelle.
Une saison qui a façonné un champion
Mayele n’a pas simplement joué cette année ; il a laissé une empreinte.
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En juin dernier, il offre au Pyramids FC son titre continental en inscrivant le but décisif en finale de Ligue des champions face au Mamelodi Sundowns (2-1).
Derrière ce moment d’éclat, un parcours brillant : meilleur buteur de la compétition, avec 9 réalisations, symbole d’une régularité et d’une efficacité qui ont marqué l’Afrique.
Puis il y a eu la FIFA International Cup, où il réalise une finale titanesque : trois buts contre Al Ahli Saudi, comme pour rappeler qu’il n’était pas seulement un finisseur, mais un joueur de grands rendez-vous.
L’impact en sélection : l’autre version du héros
Sous les couleurs de la RDC, Mayele a été plus qu’un attaquant : un moteur.
Il a pris part à la qualification des Léopards pour les barrages intercontinentaux du Mondial 2026, mais aussi à leur envol pour la CAN 2025 au Maroc.
Face au Sénégal, à l’Éthiopie, à la Mauritanie, il s’est distingué par son engagement, ses appels, sa présence.
Un rôle de plus en plus important, et une influence devenue indispensable.
« 11 ans après… » : un trophée qui compte double
À l’annonce de son nom, Mayele retient à peine son émotion :
« Très content de gagner ce trophée. Ça fait 11 ans qu’un joueur congolais ne l’a plus remporté. »
Cette statistique dit tout.
Le Congo n’avait plus été à l’honneur depuis Firmin Mubele en 2014, après Trésor Mputu en 2009.
Mayele devient donc le troisième Congolais de l’histoire à décrocher ce titre prestigieux. Une page qui porte désormais sa signature.
Une concurrence relevée
Sur la route du trophée, Mayele a devancé le Marocain Oussama Lamliouli, auteur lui aussi d’une saison remarquable entre CHAN et Coupe de la Confédération.
Le Congolais figurait même dans la liste élargie pour le Ballon d’Or africain, preuve supplémentaire de sa montée en puissance, même s’il n’a pas intégré le trio final.
Une couronne, mais peut-être pas la dernière
En soulevant cette distinction, Mayele ne ferme pas un chapitre. Il en ouvre un nouveau.
À 2026 qui approche, avec un Mondial potentiellement au bout du chemin et une CAF Champions League qui l’attend encore, le roi d’Afrique de l’année pourrait bien continuer à écrire son histoire.
Une saison monumentale.
Un trophée mérité.
Et un nom qui résonne désormais avec une force nouvelle : Fiston Kalala Mayele.
