« L’Afrique ne doit plus regarder ailleurs, mais en elle-même. » C’est le message fort d’Akinwumi Adesina, président sortant de la Banque africaine de développement (BAD). Il l’a lancé ce lundi 26 mai 2025 à Abidjan, lors de l’ouverture des 51e assemblées annuelles de l’institution.
Face à la presse, le dirigeant nigérian a insisté :
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« Nous avons tout ce qu’il faut. Ce qu’il nous faut maintenant, c’est la bonne gouvernance et une vision claire. »
Des ressources immenses, une vision urgente
Adesina a mis en lumière les atouts du continent :
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Une jeunesse nombreuse et dynamique
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Une agriculture riche
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Des minerais critiques
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Un ensoleillement constant
Selon lui, la solution se trouve en Afrique, et non à l’extérieur.
Un mandat tourné vers les plus vulnérables
Durant son mandat, Adesina a mis les besoins humains au centre des priorités de la BAD :
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Femmes en difficulté maternelle
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Enfants non scolarisés
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Zones sans accès à l’eau, à l’électricité ou aux soins
« Changer la vie des Africains a été la plus belle mission de ma vie », a-t-il déclaré, ému.
Un bilan historique pour la BAD
Le président sortant a présenté des résultats concrets :
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225 milliards de dollars mobilisés pour l’Afrique via le Forum d’investissement
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Capital de la BAD triplé : de 93 à 318 milliards de dollars (2015-2025)
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Financement de projets stratégiques, comme le pont Gambie-Sénégal (44 millions $)
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Contributions inédites de pays africains :
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10 millions $ d’Algérie
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5 millions $ du Maroc
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20 millions $ promis par le Kenya
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2 millions $ du Soudan du Sud
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Un départ, mais une mission qui continue
« Être président de la BAD est une responsabilité immense. Le succès de la BAD est le succès de l’Afrique entière. »
Malgré son départ, Adesina veut rassurer : la mission continue. Il appelle à maintenir le cap avec ambition et rigueur.