Ce lundi 26 septembre 2025, l’antenne de Top Congo FM s’est faite le théâtre d’une déclaration forte. Invité de la chaîne Top Congo FM, le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a levé le voile sur l’état réel des finances publiques. À rebours des inquiétudes, il a affirmé avec assurance que l’économie congolaise demeure « stable et robuste ».
Mieux encore, le pays enregistre un taux de croissance de 6,5 % pour l’année 2024, contre 6 % initialement projetés dans le budget. « Notre priorité reste claire : plus d’emplois, plus de pouvoir d’achat », a insisté le ministre, dans une formule à la fois simple et percutante.
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Des sacrifices budgétaires pour des résultats palpables
Mais cette performance ne s’est pas obtenue sans rigueur. Depuis le début de l’année, le gouvernement a imposé un resserrement de la politique budgétaire et monétaire. La mesure la plus emblématique reste la réduction de 30 % des dépenses liées au train de vie des institutions, y compris la présidence.
Conséquence immédiate : le Trésor public encaisse désormais plus de 15 millions de dollars américains chaque mois, soit près de 180 millions USD par an. Une épargne substantielle qui témoigne d’un changement de cap dans la gestion des finances de l’État.
Entre stabilité macroéconomique et défis quotidiens
« Le cadre macroéconomique est désormais stable, malgré un déficit estimé à 1 000 milliards de francs congolais », a poursuivi Doudou Fwamba. En comparaison avec la moyenne subsaharienne, l’économie congolaise se révèle plus résiliente, preuve d’un socle solide.
Reste à savoir comment ces chiffres flatteurs pourront transformer le quotidien des Congolais. Car si les indicateurs sont au vert, la population attend que cette croissance se traduise par des emplois décents, un pouvoir d’achat renforcé et une amélioration concrète de la vie de tous les jours.