Kinshasa, – Le ruban tombait sous les ciseaux, jeudi dernier à l’Institut Supérieur des Arts et Métiers (ISAM), dévoilant bien plus qu’un simple atelier. Dans la lumière des néons, les machines à coudre industrielles, neuves et imposantes, attendaient les mains qui leur donneraient vie. Face à elles, Denise Nyakeru Tshisekedi, Première Dame de la RDC, inaugurait un nouveau chapitre pour la formation professionnelle congolaise.
Mais la surprise ne s’arrêtait pas à l’infrastructure. Devant un parterre d’étudiants et d’officiels, l’épouse du Président Félix Tshisekedi a annoncé l’octroi de 300 bourses d’études aux nouveaux inscrits de l’institut. Un coup de projecteur, puis un silence, avant que les applaudissements n’envahissent la salle. Portées par la Fondation Lona, ces bourses récompenseront le mérite, un test de sélection servant de sésame pour cette opportunité inédite.
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Dans son allocution, la Directrice générale de l’ISAM, la Révérende Sœur Florence Mbiya Muadi, les yeux brillants de gratitude, a expliqué le geste symbolique qui allait suivre. Le nouvel atelier, a-t-elle déclaré, ne porterait pas un numéro de salle, mais un nom : « Denise Nyakeru Tshisekedi ». Un hommage appuyé à l’engagement « continu de la Première Dame en faveur de l’éducation et de l’émancipation des jeunes Congolais, en particulier des filles ».
Entre les murs de cet espace désormais baptisé en son honneur, l’ambition est claire. Les machines à coudre assistées par ordinateur ne sont pas que des outils ; ce sont des instruments d’émancipation. Elles offrent aux étudiants un environnement de pointe, où la créativité et la technique se mêlent pour dessiner les contours d’une économie plus solidaire et inventive.
L’inauguration de cet atelier, couplée à l’annonce des bourses, est bien plus qu’un événement protocolaire. C’est une démonstration concrète de la vision portée par la Première Dame : une jeunesse formée, outillée et financièrement soutenue est le premier pilier du développement national. Ce jeudi, à l’ISAM, ce ne sont pas seulement des vêtements qui se sont mis à prendre forme, mais des centaines de futurs.
