Kinshasa. – Le chemin vers la Coupe du monde 2026 s’éclaire, mais l’ultime obstacle reste un puzzle géopolitique et sportif. Après avoir successivement dominé le Cameroun et le Nigéria, les Léopards de RDC s’apprêtent à affronter les barrages intercontinentaux. Leur destin ne se jouera plus seulement sur la pelouse, mais aussi dans les arcanes du Classement FIFA et dans l’incertitude d’un tirage au sort crucial.
Ce mardi 18 novembre 2025 marque une étape décisive : la révélation des trois dernières équipes qualifiées pour ces barrages. Deux représentants de la Concacaf – probablement le Panama (31e FIFA) et le Costa Rica (45e) – et une nation asiatique, sans doute l’Irak (57e), viendront compléter un tableau déjà bien fourni. Des adversaires redoutables, dont le pedigree pourrait bouleverser la hiérarchie établie.
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Le classement FIFA, arbitre invisible des ambitions congolaises
Pour les Léopards, l’équation est à la fois simple et angoissante : figurer parmi les deux mieux classés au moment du tirage, le 20 novembre. Cet impératif conditionne tout. Les deux premières équipes au classement FIFA accèderont directement en finale des barrages, évitant ainsi le piège d’un match éliminatoire supplémentaire.
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Aujourd’hui, la RDC se trouve dans ce précieux duo de tête, mais la marge est ténue. La concurrence est féroce, et chaque place perdue pourrait alourdir considérablement la tâche. Les Congolais le savent : leur route vers le Mondial passe désormais par une bataille de chiffres et de coefficients, où chaque match amical, chaque résultat elsewhere dans le monde, peut faire basculer leur destin.
Le tirage du 20 novembre : vers un chemin royal ou un parcours du combattant ?
Dans quarante-huit heures, le sort désignera les confrontations. Quatre équipes devront s’affronter dans un premier tour couperet, tandis que les deux têtes de série observeront, préservées. Si les Léopards conservent leur rang, une seule victoire en mars 2026 les mènera au Mondial. Dans le cas contraire, ils devront remporter deux matches décisifs en terre mexicaine.
« La RDC a déjà accompli une partie essentielle de la mission, mais l’enjeu dépasse désormais les performances sur le terrain », analyse un observateur. Entre les calculs du classement et l’attente du tirage, l’équipe nationale vit des heures stratégiques, où la patience est érigée en vertu cardinale.
Mars 2026 : le Mexique, dernière frontière
C’est au Mexique, du 23 au 31 mars 2026, que se scellera le destin des Léopards. Deux places seulement sont en jeu pour la Coupe du monde, et la concurrence s’annonce impitoyable. Les barrages intercontinentaux ont toujours constitué l’une des épreuves les plus impitoyables du football mondial – un chemin semé d’embûches où les surprises sont fréquentes.
La RDC, portée par l’élan de ses récents succès et le soutien indéfectible de son président Félix Tshisekedi, aborde cette ligne droite avec ambition. Mais entre aujourd’hui et le tirage décisif, chaque heure compte. Les Léopards guettent les résultats, épluchent les classements, et attendent. Car leur qualification pourrait bien se jouer avant même le premier coup de sifflet.
