Politique




Crise à l’Assemblée nationale : une commission spéciale créée pour examiner les pétitions contre Kamerhe

L’heure n’est plus aux rumeurs de couloir. La procédure parlementaire contre Vital Kamerhe et son bureau vient de franchir une…

L’heure n’est plus aux rumeurs de couloir. La procédure parlementaire contre Vital Kamerhe et son bureau vient de franchir une étape cruciale. Ce mercredi, l’Assemblée nationale a installé une commission spéciale temporaire pour examiner les pétitions visant cinq membres éminents du bureau, dont son président. Jean-Claude Tshilumbayi, premier vice-président de la chambre, a dirigé la plénière en présence de Christophe Mboso, resté hors de la tourmente.

Cinq figures du bureau dans la ligne de mire

La commission réunit 22 membres : un par groupe parlementaire, plus un non-inscrit. Son mandat est clair : auditionner les parties, analyser les accusations, confronter les versions et remettre un rapport dans les 72 heures. Ce délai express traduit l’urgence politique.

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Les pétitions, signées par plus de 250 députés, visent directement Vital Kamerhe, Djoli Eseng’ekeli, Dominique Munongo, Polipoli Chimène et Grâce Neema. Ces piliers de la majorité parlementaire voient désormais leur avenir menacé. Avec une telle majorité mobilisée, la stabilité de l’institution chancelle.

Tshilumbayi a présidé la séance pour éviter tout soupçon de conflit d’intérêt, Mboso n’étant pas concerné par les requêtes. Mais dans un hémicycle polarisé, chaque geste et chaque silence nourrissent les spéculations.

72 heures pour sceller le sort du bureau

La mission confiée à la commission dépasse la simple vérification de la régularité des pétitions. Elle engage la légitimité politique du bureau et la confiance que les députés accordent encore à leur président.

Le compte à rebours est lancé : trois jours pour auditionner, conclure et présenter un rapport à la plénière. Trois jours pour décider si le bureau de Kamerhe survivra à cette tempête. Dans les couloirs du People’s Palace, certains murmurent que ce délai traduit autant la volonté d’agir vite que l’impatience d’en finir.

L’avenir de l’Assemblée nationale se joue désormais dans cette commission. Ses conclusions, attendues avec fébrilité, pourraient sceller le sort de Vital Kamerhe et bouleverser l’équilibre politique du pays.

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