Un tournant historique en République démocratique du Congo. Ce jeudi 22 mai, la Commission spéciale du Sénat a recommandé la levée des immunités parlementaires de Joseph Kabila, ancien président et sénateur à vie. Cette décision unanime des 40 membres de la commission ouvre la voie à des poursuites judiciaires contre l’ex-chef de l’État.
En ligne de mire : la guerre dans l’Est
Cette décision fait suite au réquisitoire de l’auditeur général des FARDC, transmis par le parquet militaire. Joseph Kabila est accusé d’implication présumée dans les conflits armés à l’Est du pays, un dossier explosif qui suscite déjà un vif débat politique et juridique.
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La balle est désormais dans le camp de la plénière du Sénat, appelée à se prononcer prochainement. Un vote décisif qui pourrait marquer une rupture majeure dans l’histoire institutionnelle congolaise.
Une commission, une décision unanime
Les travaux de la Commission spéciale, convoquée pour examiner les accusations, se sont soldés par un vote unanime pour la levée d’immunité. Une rare convergence politique autour d’un dossier aussi sensible, qui témoigne d’un climat de changement et de redevabilité.