PolitiqueSécurité, Société




Alimbongo : 10 % des déplacés retournent malgré les défis après l’occupation du M23

Environ 10 % des déplacés de la localité d’Alimbongo, dans le Nord-Kivu, ont commencé à regagner progressivement leur milieu d’origine depuis une semaine,…

Environ 10 % des déplacés de la localité d’Alimbongo, dans le Nord-Kivu, ont commencé à regagner progressivement leur milieu d’origine depuis une semaine, malgré les défis persistants. Ces déplacés avaient fui les combats entre les rebelles du M23 et les Forces armées de la RDC (FARDC). Alimbongo, située à 60 kilomètres de Lubero-centre, est occupée par les rebelles du M23 depuis décembre dernier.

Des conditions de vie difficiles
Les retournés ont pris la décision de rentrer principalement en raison des conditions de vie extrêmement difficiles dans leurs lieux de refuge. Cependant, leur retour s’accompagne de nombreux défis. Les maisons de nombreux habitants ont été détruites par les intempéries ou lors des combats, les obligeant à reconstruire ou à bâtir de nouveaux abris.

LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ



Une localité calme mais occupée
Malgré la présence des rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, la localité d’Alimbongo semble calme pour le moment. Cependant, les retournés doivent compter uniquement sur les activités champêtres pour survivre, les boutiques, pharmacies et autres commerces ayant été pillés par les rebelles à leur arrivée.

Défis majeurs : santé et éducation
L’un des défis les plus pressants reste l’accès aux soins de santé. L’hôpital général de référence d’Alimbongo, le bureau de la zone de santé et le centre de santé local ont été incendiés. De plus, les infrastructures éducatives et religieuses, telles que les écoles et les églises, ont également subi des dommages importants.

Un retour fragile
Bien que le retour des déplacés soit un signe d’espoir, la situation reste précaire. Sans soutien extérieur pour la reconstruction des infrastructures essentielles et la relance des activités économiques, les habitants d’Alimbongo continueront de faire face à des conditions de vie extrêmement difficiles.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne WHATSAPP