PolitiqueJudiciaire, Politique




Procès Constant Mutamba : chute d’un ministre ou règlement de comptes politique ?

Ce mercredi 23 juillet, la Cour de cassation ouvre l'instruction au fond dans le procès Constant Mutamba, un dossier explosif…

Ce mercredi 23 juillet, la Cour de cassation ouvre l’instruction au fond dans le procès Constant Mutamba, un dossier explosif de détournement présumé de fonds publics. L’ancien ministre de la Justice est accusé d’avoir détourné plus de 19 millions de dollars américains, censés financer une prison moderne à Kisangani.

Le procès se tient dans la plus haute juridiction du pays, à Kinshasa, sous les regards attentifs de l’opinion publique.

LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ



Détournement, surfacturations et entreprises fictives

Le ministère public accuse l’ex-ministre d’avoir mis en place un système de détournement massif. Les pièces du dossier révèlent des surfacturations, des contrats avec des entreprises fictives et l’absence de justificatifs sur les dépenses.

Le 9 juillet, lors de la première audience, la défense avait tenté de faire annuler la procédure pour vice de forme. La Cour a rejeté cet argument, validant l’ouverture du débat de fond ce 23 juillet.

Une défense affaiblie, un procès très scruté

Lors de sa première comparution, Constant Mutamba est arrivé en retard, appuyé sur une canne, évoquant les embouteillages. Il s’est présenté comme « père de famille, avocat de profession, et chef des travaux à l’UPC ».

L’audience de ce jour marque le vrai début du procès Constant Mutamba. Le prévenu devra répondre aux accusations. L’instruction prévoit l’audition des témoins, l’examen des pièces à conviction, ainsi que de possibles confrontations.

Dans un contexte où les appels à la transparence budgétaire se multiplient, ce procès prend une forte dimension politique.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne WHATSAPP