Ce lundi 28 juillet, Raïssa Malu, ministre d’État à l’Éducation nationale, a lancé officiellement l’Examen d’État 2025 depuis l’école Don Bosco de Masina à Kinshasa. Pour cette 58e édition, le pays compte 1 079 341 finalistes répartis dans 3 165 centres, dont 13 à l’étranger.
Ces centres hors frontières sont situés en Angola, au Rwanda, au Burundi, en Ouganda et en Tanzanie. Parmi les candidats du cycle long, 43 % sont des filles. Quant au cycle court, il enregistre 6 022 candidats, dont 17 % de filles.
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Une épreuve qui incarne les valeurs d’un Congo nouveau
Face aux élèves, Raïssa Malu a salué leur parcours avec force :
« Vous incarnez l’espoir d’un Congo nouveau, debout, compétent et solidaire. L’Examen d’État n’est pas seulement une évaluation. Il représente un acte civique, une épreuve de vérité. »
Elle a souligné l’importance des valeurs comme l’intégrité, la responsabilité et la persévérance. D’ailleurs, pour garantir l’égalité des chances, le gouvernement a pris en charge les frais de participation des élèves issus des zones en conflit. Ce geste, selon elle, s’inscrit dans une logique de justice sociale.
La ministre a aussi adressé une pensée aux élèves empêchés de participer à l’examen à cause de l’insécurité : déplacés, enrôlés de force ou victimes des violences. « Nous ne les oublions pas. L’État travaille sans relâche pour leur rendre leurs droits », a-t-elle assuré.
Kinshasa en chiffres, Bukavu en élan
À Kinshasa, 173 215 candidats sont inscrits dans 321 centres. La répartition par district est la suivante :
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Funa : 56 centres, 30 006 élèves
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Lukunga : 76 centres, 40 732 élèves
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Mont Amba : 71 centres, 39 501 élèves
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Tshangu : 80 centres, 41 960 élèves
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Plateau : 38 centres, 21 016 élèves
En tout, la capitale compte 80 052 filles et 84 163 garçons.
Par ailleurs, Bukavu accueille 44 355 candidats, dont 50,2 % de filles, selon Jean Marie Mwayesi, inspecteur provincial. Ce chiffre témoigne d’un fort engagement des jeunes filles dans cette région de l’Est souvent marquée par les conflits.