Le président Félix Tshisekedi vient de franchir une nouvelle étape diplomatique majeure. Il met en place une coordination spéciale d’experts pour négocier un accord stratégique avec l’administration américaine : minerais contre soutien militaire.
Objectif ? Renforcer les capacités sécuritaires de la RDC, notamment face aux conflits armés à l’Est du pays, tout en structurant les relations avec les États-Unis dans le cadre d’un accord de paix impliquant également le Rwanda.
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La cellule est composée de trois figures clés issues du cabinet présidentiel :
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Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre des Affaires étrangères
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Kizito Pakabomba Kapinga Mulume, ministre des Mines
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Guy-Robert Lukama Nkunzi, président du Conseil d’administration de la Gécamines
Ce trio est appuyé par Me Pascal Agboyibor, expert juridique de renom du cabinet ASAFO & CO, spécialisé dans les projets miniers, énergétiques et d’infrastructures en Afrique.
Une machine diplomatique en marche vers un accord inédit
Un secrétariat technique, composé de 22 experts, viendra épauler la coordination. Parmi eux : la Cominière SA et le Cadastre minier. Leur mission : produire des rapports réguliers sur l’avancée des négociations et les retombées concrètes.
La présidence veut aller vite. Elle s’appuie sur les services du cabinet de lobbying américain Von Batten-Montague-York, chargé de faciliter les contacts directs avec l’administration américaine, y compris celle de Donald Trump.
Mais ce partenariat n’ira pas sans garanties. Transparence, cadre légal respecté, et surtout, retombées équitables pour le peuple congolais : telles sont les conditions clés du succès.
Kinshasa entend faire de ce pacte un levier diplomatique et économique majeur pour la RDC.