C’est un véritable séisme dans la tanière des Léopards. Le Spartak Moscou a annoncé, ce mardi 17 juin, que son ailier congolais Théo Bongonda sera écarté des terrains pendant environ trois mois. En cause : une blessure sérieuse au tendon d’Achille, contractée lors du récent match amical contre le Mali.
Sorti à la 24e minute de jeu après une alerte musculaire, celui que l’on surnomme le « Messi congolais » ne reverra pas les pelouses avant la fin de la trêve internationale de septembre. Des examens médicaux réalisés en Russie ont confirmé la gravité de la blessure, obligeant le joueur à regagner Moscou pour entamer une convalescence longue et délicate.
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Une tuile pour Desabre à l’approche des matchs clés
Cette absence tombe au pire moment pour Sébastien Desabre, le sélectionneur national, qui préparait deux rencontres capitales dans la course à la Coupe du Monde 2026. Le 8 septembre prochain, la RDC affronte le Sénégal dans un choc très attendu au Stade des Martyrs. Une semaine plus tôt, elle se déplacera au Sud-Soudan pour un match tout aussi décisif.
Avec 13 points au compteur, les Léopards dominent le groupe B, mais leurs poursuivants, le Sénégal et le Soudan, ne sont qu’à une longueur. Autant dire que chaque match est une finale, et chaque absence majeure peut tout faire basculer.
Desabre inquiet, des solutions à trouver
« Théo avait ressenti quelque chose après le match contre le Soudan du Sud. On a préféré ne pas prendre de risques. Mais contre le Mali, la douleur s’est accentuée », a expliqué Desabre en conférence de presse.
Le staff technique devra désormais réorganiser son animation offensive sans l’un de ses atouts majeurs en un contre un. Les regards se tournent vers d’autres profils capables de percuter et de faire la différence.
Une course contre-la-montre
Si tout se passe bien, Bongonda pourrait revenir après la trêve de septembre, mais rien n’est encore garanti. Sa blessure vient cruellement rappeler que dans cette dernière ligne droite des qualifications, la RDC n’a plus le droit à l’erreur. Le défi est immense, et les Léopards vont devoir puiser dans leurs réserves pour continuer à rêver du Mondial 2026 sans l’un de leurs joyaux.