Politique




Le chronomètre est enclenché pour la course au perchoir

KINSHASA – L'Assemblée nationale lance une course contre la montre. Les députés doivent élire leur nouveau président jeudi 13 novembre. Ils remplaceront…

Journal de Kinshasa

KINSHASA – L’Assemblée nationale lance une course contre la montre. Les députés doivent élire leur nouveau président jeudi 13 novembre. Ils remplaceront ainsi Vital Kamerhe et Dominique Munongo, qui ont démissionné après des pétitions demandant leur destitution.

Un calendrier très serré

Le Rapporteur Jacques Djoli a présenté ce mardi 4 novembre le programme accéléré. Les candidats disposent de seulement quatre jours pour déposer leur dossier. Une commission spéciale examinera les candidatures ce samedi 8 novembre.

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La campagne électorale durera à peine 48 heures, les 11 et 12 novembre. Les députés voteront finalement jeudi 13 novembre lors d’une séance plénière. Ils auditionneront d’abord les messages des candidats avant de procéder à l’élection.

Boji, candidat unique de la majorité

La majorité présidentielle a rapidement choisi son champion. L’Union sacrée de la Nation (USN) a désigné Aimé Boji comme candidat unique. Douze personnalités avaient initialement postulé pour le poste.

Boji incarne la continuité pour la majorité présidentielle. Son élection permettrait au pouvoir de garder le contrôle du perchoir, position stratégique dans le jeu institutionnel congolais.

L’opposition multiplie les candidats

Cinq députés d’opposition au moins briguent la présidence. Gratien de Saint-Nicolas Iracan, Van Kapenga et Christelle Vuanga comptent parmi les postulants. Zéphyrin Mfumumampanda complète cette liste non exhaustive.

Cette division risque de favoriser le candidat de la majorité. Les voix de l’opposition pourraient en effet se disperser entre plusieurs prétendants. Les 48 heures de campagne détermineront les possibilités de ralliement.

Un test démocratique

Ce scrutin express mesure la maturité politique de l’institution parlementaire. La capacité des députés à organiser une transition rapide et transparente intéresse autant la population congolaise que les partenaires internationaux.

Le futur président devra rapidement gérer plusieurs dossiers sensibles. Les relations entre le législatif et l’exécutif figurent en tête des priorités, dans un contexte où l’Assemblée cherche à affirmer son indépendance.

Le compte à rebours a commencé. Dans neuf jours, la RDC connaîtra le successeur de Vital Kamerhe. Ce scrutin express pourrait redéfinir les équilibres politiques au Palais du Peuple.

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