Le Rwanda est en pleine zone d’ombre. Depuis plus de dix jours, le président Paul Kagame, d’ordinaire omniprésent, n’a fait aucune apparition publique. Dans ce pays où le pouvoir est ultra-centralisé, son absence suscite interrogations et inquiétudes.
La dernière disparition du chef de l’État avait déjà fait couler beaucoup d’encre : il était revenu avec une large cicatrice crânienne. Aujourd’hui, de nouvelles rumeurs enflent, amplifiées par l’arrestation de l’opposante Victoire Ingabire et par l’instauration soudaine de cinq jours fériés — sans explication officielle.
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En l’absence de communication claire, les citoyens et les observateurs se posent des questions :
– Où se trouve Paul Kagame ?
– Quelle est sa condition réelle ?
– Qui tient les rênes du Rwanda en ce moment ?
L’économie, déjà fragile, subit ce “pont” improvisé, dont le coût est élevé. Ce climat d’incertitude révèle les limites du système politique actuel : au Rwanda, un cercle restreint contrôle tout, sans rendre de comptes aux institutions ou aux citoyens.
Face à cette opacité, la transparence devient plus que jamais une exigence. Le Rwanda peut-il continuer à fonctionner sous un tel voile de secret ?