La ville de Kinshasa a été paralysée, mardi 08 août, à la suite d’un mot d’ordre de ville morte lancé par l’opposition, a-t-on constaté.
Les activités commerciales sont restées paralysées mardi à Kinshasa et ses environs suite à l’appel à deux journées ville morte lancé par l’opposition congolaise qui réclame l’organisation d’élections à la fin de l’année.
La circulation était quasi nulle hormis les incontournables motos et quelques rares taxis, en plus des autobus de la société publique Transport en commun au Congo (TRANSCO) qui desservaient quelques lignes.
En plus, les activités commerciales ont tourné au ralenti. Cependant, un important dispositif sécuritaire mis en place par la Police nationale congolaise (PNC) était bien visible dans tous les grands carrefours de la capitale.
Cette journée ville morte intervient au lendemain des échauffourées qui ont mis aux prises, lundi, les forces de l’ordre et les présumés adeptes de la secte politico-religieuse Bundu Dia Mayala (BDM) et qui ont fait une quinzaine de morts à Kinshasa et à Madati, chef-lieu de
la province du Kongo central (ouest du pays).