L’UNICEF réclame 65 millions de dollars pour venir en aide à ces enfants déplacés à causes des affrontements interethniques et entre l’armée et groupe armés.
Plus de 800 000 enfants, ont été déplacés suite aux violences interethniques et aux affrontements entre l’armée et les groupes armés l’année dernière dans les provinces du Sud-Kivu et Tanganyika, a alerté Jeudi 25 janvier, l’UNICEF réclamant 65 millions de dollars pour assister ces enfants dans les six prochains mois.
“La RDC fait face à l’une des plus grandes crises de déplacement d’enfants dans le monde”, alerte l’Agence Onusienne dans un communiqué émis Jeudi depuis la capitale Kinshasa et le siège de l’ONU à New-York.
“Les enfants de l’est de la RDC continuent de subir les conséquences dévastatrices de ces vagues de violences (…) Des centaines de milliers d’enfants dans la région n’ont plus accès aux soins de santé et à l’éducation. Beaucoup d’entre eux ont été victimes de violences extrêmes” a déclaré le représentant en RDC, Tajudeen Oyewale cité dans le communiqué.
Dans ces deux provinces ; des enfants sont recrutés dans les groupes armés “pour se battre”, selon l’UNICEF qui a dernièrement chiffré à plus de 3 000, le nombre d’enfants recrutés par des milices et des groupes armés dans ces provinces.
En 2017, plus de 800 cas d’abus sexuels sur les enfants, ont été recensés dans ces provinces, selon la même organisation “profondément préoccupée par la manière dont les combats ont influé sur la santé et l’état nutritionnel des enfants”.
“Il existe un risque accru d’insécurité alimentaire car la violence empêche les communautés à se rendre dans les champs”, ajoute le communiqué.
UNICEF avertit que “des milliers d’enfants” risquent de souffrir de “malnutrition sévère”.
L’Agence Onusienne a demandé à toutes les parties impliquées au conflit de “garantir l’accès humanitaire”, aux personnes qui ont un besoin urgent d’assistance.