L’institution de Dénis Kadima, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), par le biais de son rapporteur, n’y est pas allée par quatre chemins pour rétablir les faits sur les accusations de surfacturation.
Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a dans une récente sortie médiatique, l’accusant le président de la centrale électorale, entre autres de surfacturation.
Pour la porte-parole de cette institution d’appuis à la démocratie, «Jusqu’à cet instant, la CENI n’a reçu que les frais de fonctionnement et de rémunération», a précisé Patricia Nseya.
L’honorable Patricia Nseya a fait ce démentie en marge du point de presse, hier mardi 15 février 2022, normalement dédié à la présentation du calendrier réaménagé de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneur de la province du Sankuru.
Par cette déclaration, Nseya s’inscrit donc en faux contre le montant de 37 millions USD brandi par l’argentier national et destiné à un prétendu financements des opérations électorales.
La polémique ainsi engendré au sujet de la gestion des fonds et/ou budget de fonctionnement de la CENI, a conduit l’équipe Kadima à réclamer son autonomie financière et administrative telle que prévue par la loi.