De retour à Kinshasa après avoir été bloqué pendant 7 mois à l’étranger à cause de la fermeture des frontières, Martin Fayulu, continue toujours à revendiquer sa victoire à la dernière élection présidentielle en RDC.
« Ma proposition de sortie de crise précède toutes les initiatives prises ces derniers jours », pour l’organisation de bonnes élections en RDC et « afin de sortir notre pays de la crise de légitimité dans laquelle il se trouve », estime Martin Fayulu.
Si rien n’est fait, on ira tous au Palais du peuple. Il deviendra notre maison. On va l’assiéger. Que nos frères de la diaspora se cotisent afin de nous permettre d’avoir de quoi manger pour survivre. Je suis le soldat et le combattant du peuple ».
Face à une foule en liesse, Martin Fayulu rappelle que « c’est depuis le 8 février que j’ai fait cette proposition de sortie de crise. J’ai écrit à l’Union africaine, le 8 février 2019 et le 8 février 2020, pour lui rappeler que la solution passe par la vérité des urnes, parce qu’il n’y a pas d’institutions légitimes au pays ».
Se considérant toujours comme le président élu, Martin Fayulu se souvient avoir dit que « la Coalition FCC-CACH est un mariage contre nature. Je vous avais dit que Félix est un pantin et qu’une autre personne détient le pouvoir. Les faits me donnent raison ».
Dans son plan de sortie de crise, Martin Fayulu proposait la mise en place d’un Conseil national des réformes institutionnelles (HCNRI) en charge notamment des réformes urgentes de la CENI. Il a également proposé l’organisation des élections anticipées à l’issue d’une transition de 18 mois.