Une centaine d’agents manifestent, depuis lundi 28 Javier 2019, au siège de la Société congolaise de poste et de télécommunication (SCPT).
Des rameaux en mains, certains assis, d’autres debout, ces agents réclament le paiement de 4 mois d’arriérés salariaux pour ceux de Kinshasa et 15 mois pour ceux d’autres provinces du pays.
« Nous réclamons les salaires pour ceux qui travaillent à Kinshasa et ceux des provinces. L’ouvrier vit de son salaire. Sinon, comment allons-nous survivre avec nos familles », a réagi José Kabemba, président nationale de la délégation syndicale.
Il indique qu’une correspondance de l’intersyndicale de la SCPT, adressée à l’employeur depuis vendredi 25 janvier dernier, n’a pas eu de suite favorable. Raison pour laquelle les agents ont décidé de manifester.
Chantal Bidingenyi Lukusa présidente du syndicat de la SCTP dans la ville de Kananga, cette dame condamne ce qu’elle qualifie « la discrimination » que subissent les agents de la SCTP qui travaillent à l’intérieur du pays.
« La hiérarchie ne pense jamais à nous qui sommes en provinces. Nous travaillons chaque jour de 6 heures à 16 heures, et nous rentrons toujours sans rien. Il y a la fibre optique et on ne nous a jamais connectés. Nous sommes dans les oubliettes, c’est comme si seule Kinshasa représentait le Congo entier », explique-t-elle.
Ces agents de la SCTP ont saisi cette occasion pour solliciter l’intervention du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.