Environ 17 femmes ont été violées à l’espace de deux semaines dans la province de Maniema, par ces militaires venus traquer les miliciens Maï-Maï.
Dans la province de Maniema, les militaires FARDC sont accusé d’avoir violé dix-sept femmes parmi lesquelles une serait enceinte de huit mois. Ces militaires sont arrivés dans cette zone pour traquer les miliciens Maï-Maï
Entre janvier et octobre 2017, au moins 420 femmes ont été victimes de violences sexuelles– soit plus d’une femme par jour, avait rapporté le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) dans son dernier rapport.
« Parmi les agents étatiques, les principaux auteurs de violations des droits de l’homme contre les femmes sont les agents de la PNC (principalement lors d’arrestations arbitraires ou de détentions illégales), et les militaires des FARDC (responsables de nombreuses violences sexuelles et violations au droit à la vie). De nombreuses femmes ont également été ciblées par les groupes armés, en particulier par des miliciens Twa (principaux responsables des violences sexuelles à l’encontre des femmes) et des FRPI (responsables de nombreux enlèvements et violences sexuelles à l’encontre des femmes) », avait dit Abdoul Aziz Thioye, Directeur du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la MONUSCO le mercredi 06 décembre dernier.