Entamée en 2015, plusieurs mécanismes ont été mis sur pied pour rehausser l’image de cette institution
Lors d’une interview qu’il accordée le 23 juillet dernier à nos confrères de 7sur7.cd, le directeur général des archives Jean-Bedel a rappelé les mécanismes mises sur pied pour redorer l’image d’archives en RDC. Autrefois archives nationales du Congo, aujourd’hui institut national des archives du Congo
« C’est comme ça qu’on est passé du service spécialisé qui est un service plus ou moins décentralisé du ministère de la culture en un établissement public doté de la personnalité juridique qui aujourd’hui s’appelle institut national des archives du Congo, INACO », a-t-il expliqué.
A part l’aspect juridique, cette structure a d’autres avantages que ne pouvait se prévaloir son prédécesseur.
« l’INACO déploie aujourd’hui un corps d’inspecteur qui est investi du statut d’officier de police judiciaire (OPJ) à compétence restreinte pour connaître et constater les écarts dans la gestion et l’organisation des archives. Dans son volet managérial, c’est la capacité pour l’INACO en tant qu’entité aujourd’hui de pouvoir assurer un management qui trace de façon claire la vision dans laquelle, l’État congolais planifie, projette et veut réguler et aider les administrations à mieux organiser et à mieux tracer la preuve de gestion », affirme J.B. Iyoka
Il s’agit d’une nouvelle expérience légale et réglementaire, qui permette à aider les administrations publiques que privées en termes de conseil, stratégique et l’orientation efficace dans la gestion des archives.
A en croire le directeur de cette institution, trois ans après le démarrage de la réforme, il y’a certes des avancées. Mais il souligne par ailleurs que la nouvelle équipe dirigeante fait face à plusieurs difficultés notamment d’ordre financier.