La formation politique Envol réagit, à travers un communiqué, à la proposition faite par le député Ngoy Kasanji du FCC de réviser la Constitution pour ramener l’élection présidentielle au suffrage universel indirect.
Le parti de Delly Sesanga dénonce cette proposition qu’il qualifie de liberticide, d’antidémocratique et d’antipatriotique. « Cette proposition liberticide, antidémocratique et antipatriotique est une manœuvre confiscatoire du droit du peuple congolais à se choisir librement ses dirigeants, au regard de la situation du pays et de sa stabilité, tant elle sonne comme une déclaration de guerre à la nation congolaise », indique le communiqué signé par Rodriguez Ramazani Bekola, porte-parole adjoint du parti de Delly Sesanga.
Fort de ce constat, cette formation politique appelle les populations congolaises à la vigilance et à la mobilisation pour barrer la route à cette nouvelle aventure qui, indique le communiqué, tend à imposer la dictature en RDC en réduisant les Congolais en esclavage.
Au cours d’une interview accordée à la radio onusienne hier mardi 8 septembre, le député national Alphonse Kasanji a affirmé que certaines personnalités du FCC étudient la possibilité de mener un plaidoyer pour une réforme devant ramener le scrutin présidentiel en RDC au suffrage indirect où seuls les parlementaires seront électeurs.
Pour l’élu de Luiza, cette initiative vise à mettre le pays à l’abri des tensions post-électorales et à permettre à l’État d’économiser des ressources financières à affecter aux projets de développement du pays.