Ils sont presque 300 recensés uniquement dans le Kwango, province voisine du Maï-Ndombe arrivés depuis le 20 août dernier sans parents à leur côté.
La société civile de Kwamouth, où ont commencé les violences, évoque de nouveaux corps trouvés mardi 13 septembre 2022. Parmi les déplacés, les organisations locales évoquent le cas d’enfants non accompagnés. Ils seraient presque 300 recensés uniquement dans le Kwango, province voisine du Maï-Ndombe qui accueille des déplacés.
Selon la société civile, ces enfants sont arrivés depuis le 20 août dernier sans parents à leur côté. Certains se sont perdus pendant leur fuite, d’autres ont vu leur famille tuée lors des violences.
La situation préoccupe Lucien Lufutu, le président du cadre de concertation de la société civile du Kwango : « Nous sommes extrêmement inquiets. Ces enfants ont vu leurs écoles, leurs biens, leurs maisons être incendiés. Ils arrivent dans les provinces voisines et ils sont comme des sinistrés. Ils n’ont pas d’abri, pas de moyen pour leur survie et pas de prise en charge médicale. Même la scolarité pose problème. »
Lucien Lufutu lance un cri d’alarme vers le gouvernement et les humanitaires pour avoir les moyens de prendre en charge ces enfants. Notons que la plupart de ces enfants ont placé en familles d’accueil. Une minorité ont pu retrouver des proches. Mais la société civile de Kwango se dit aujourd’hui débordée par la gestion de ces enfants qui continuent d’arriver.