Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) se dit préoccupé par les arrestations, menaces et intimidations contre les professionnels des médias dans la province de la Mongala.
Le dernier cas l’arrestation est celui du journaliste Eric Ngunde, travaillant à la Radio Lisala. Pour le BCNUDH, l’arrestation de ce professionnel a été occasionnée par les autorités provinciales.
A en croire le BCNUDH, l’arrestation d’un journaliste est une entrave aux droits à la liberté d’opinion et d’expression qui fondent une société démocratique. Elle intervient dans un contexte où des journalistes et médias sont menacés dans l’exercice de leurs fonctions ».
A cet effet, le BCNUDH invite les autorités nationales à faire cesser les atteintes arbitraires à la liberté d’expression par les autorités provinciales et à garantir l’expression libre de toutes les opinions et le respect de la liberté de la presse ».
Il sied de rappeler qu’une note de Human Rights Watch, publiée le 28 janvier dernier, renseigne avoir constaté que « l’administration du président Félix Tshisekedi en République démocratique du Congo a réprimé de façon croissante les médias et les groupes d’activistes depuis son entrée en fonction il y a deux ans ». D’après les enquêtes de cette ONG, les autorités ont menacé, arrêté arbitrairement, détenu et poursuivi des dizaines de journalistes, d’activistes et d’autres personnes jugées critiques à l’égard du gouvernement.