L’Union de presse nationale du Congo (UNPC)/Ituri a dénoncé les multiples violations de liberté de presse par les services de l’Etat et les groupes armés.
Les journalistes en république démocratique du Congo de concert avec le reste du monde célèbre la journée de la liberté de la presse. A l’occasion de cette célébration ce mercredi 3 mai, l’Union de presse nationale du Congo (UNPC)/Ituri dénonce les multiples violations de liberté de presse par les services de l’Etat et les groupes armés dans cette province.
Rappelons que les journalistes travaillent dans un contexte d’insécurité dans la province de l’Ituri. Une information que conffirme la présidente de l’UNPC en Ituri, Christine Abeditho.
« Ils sont chaque jour victimes des intimidations et des menaces par les groupes armés et certains services de l’Etat pour avoir diffusé des informations sur les exactions des milices et d’autres actualités qui gênent le pouvoir », a-t-elle révélée.
Parmi les graves atteintes à la liberté de la presse, la présidente de cette structure cite le cas d’un journaliste kidnappé le mardi 2 mai par des inconnus. La victime a été par la suite acheminé dans un bastion des miliciens dans le territoire de Djugu, avant d’être relâcher par ses ravisseurs.
Un autre professionnel de médias a été abattu en novembre 2022 par un militaire dans la localité d’Otmaber dans le territoire d’Irumu, a-t-elle poursuivi.
Pour Christine Abeditho, certains journalistes ont renoncé à ce métier ; alors que d’autres ont résolu de s’abstenir de traiter des informations sur la sécurité et la politique pour préserver leurs vies.
Cette situation, selon elle, constitue une entrave à la liberté de la presse en Ituri. Elle interpelle à cet effet le gouvernement