Me Carlos Mupili, appelle à l’évacuation de Vital Kamerhe à l’étranger au regard de la détérioration de son état de santé depuis des semaines.
« Nous demandons son évacuation à l’étranger en tant qu’un homme libre car il a été arrêté injustement pour l’écarter de la course présidentielle de 2023 », indique le communiqué de la Dynamique chrétienne pour la défense des droits humains et de l’environnement (DCDHE) parvenu à notre rédaction.
Me Mupili se pose la question de savoir si la peur de son évasion en occident est plus que sa mort à Kinshasa. Par ailleurs, la DCDHE continue à affirmer que le président de l’Union pour la Nation congolaise (UNC), demeure un prisonnier politique et non de droit commun car selon la DCDHE, la culpabilité de Kamerhe sur le détournement n’a jamais été prouvée dans le procès.
Pour cette ONG, le procès de Vital Kamerhe n’a pas, sur le plan de fond, respecté les prescrits du droit pénal congolais car les éléments constitutifs de l’infraction de détournement n’ont jamais été réunis.
Sur le plan de la forme, beaucoup d’irrégularités ont été observées lors du procès au premier degré actuellement en l’appel. Dans la même optique, la DCDHE dénonce l’acharnement contre les proches de Kamerhe, principalement son épouse Hamida.
La DCDHE constate aussi que l’Etat congolais ne se soucie pas des maisons préfabriquées qui sont oubliées dans les centenaires et entrepôts des ports de Luanda en Angola et Dar-es-salam en Tanzanie.
Cependant, « elle observe que pendant que Kamerhe souffre en prison, tous les individus qui ont joué un rôle pour sa condamnation injuste, sont récompensés par le régime de Félix Tshisekedi dénonce ». t-elle.