Quatre jours après des inondations meurtrières dans l’est de la RDC, familles et secouristes ont continué lundi de fouiller les décombres.
Le bilan provisoire d’environ 400 morts a été avancé dimanche 07 mai, par l’administrateur du territoire de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu.
Quatre jours après des inondations meurtrières dans l’est de la République démocratique du Congo, familles et secouristes ont continué lundi de fouiller les décombres à la recherche de disparus, a constaté une équipe de l’AFP.
Le bilan provisoire d’environ 400 morts avancé dimanche par l’administrateur du territoire de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu, où se trouvent les villages sinistrés, a été confirmé lundi par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Lors d’un point de presse hebdomadaire, M. Muyaya a parlé de 401 morts mais n’a pu préciser le nombre de disparus qui, selon les autorités locales, se comptent en centaines.
Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a de son côté estimé à près de 3.000 le nombre de familles sans abri.
Le bureau OCHA a détaillé dans un communiqué « les besoins immédiats » : « des fournitures pour garantir des enterrements dignes et sécurisés, des soins médicaux pour les sinistrés et les blessés, de l’aide alimentaire pour tous les sinistrés et des abris pour les personnes qui ont perdu leur maison et qui vivent dans des lieux publics ».