Le président de la CENI et les membres de son bureau se sont rendus tôt ce matin sur l’avenue Haut commandement pour déterminer l’origine et l’ampleur des dégâts après l’incendie d’un de ses entrepôts, environs 7000 machines à voter brulées.
Dans un communiqué rendu publique ce matin, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) n’évoque pas le respect du calendrier électoral, mais dans une interview précédente Henri Mova, ministre de l’Intérieur, a confirmé sur rfi que les élections auront bel et bien lieu le 23 décembre.
« Ce qui est sûr ce que les scrutins seront tenus le 23 décembre ça au moins on peut rassurer la population, on se battra pour que ça se passe. C’est environ 10% des matériels de Kinshasa un peu plus moins pour l’ensemble du territoire », a t-il rassuré.
Les premières informations indiquent qu’il s’agit d’au moins 10% du matériel électoral dont plusieurs milliers de machines à voter et des isoloirs ont été consumés par le feu.
« Le feu a eu deux points de départ. Ce qui laisse à penser que la simultanéité a été voulue donc on pense à un incendie d’origine criminelle, mais on ne sait pas l’affirmer avec certitude en ce moment. Vous avez entendu les gens qui ne voulaient l’une ou l’autre donnée du processus électoral, les uns étaient contre la machine à voter, c’est justement les machines à voter qui ont brûlé mais on ne peut pas risquer des conclusions rapides », a expliqué Henri Mova ministre congolais de l’Intérieur.
Signalons tout de même que ces évènements arrivent à 10 jours de la tenue des élections e pendant que les candidats sont en campagne électorale. Deux jours plus tôt, Pierre Lumbi Okongo, directeur de campagne de Martin Fayulu, avait accusé le pouvoir de planifier l’arrêt du processus électoral.