L’honorable Eve Bazaiba par ailleurs secrétaire général du Mouvement de Libération du Congo (MLC), dénonce la situation difficile qu’a vécu le sénateur Bemba dans son retour au pays
Selon elle, la police nationale congolaise (PNC), a déstabilisé tout ce que le MLC avait prévu pour l’accueil de l’ex-vice-président de la RDC Jean-Pierre Bemba.
« Il est arrivé aujourd’hui dans des conditions très difficiles alors que nous avions prévu un accueil serein et chaleureux. La police a déstabilisé tout ce que nous avons prévu. Et à la RTNC, la télévision nationale vient raconter de l’immoralité comme qui dirait, le sénateur Jean-Pierre Bemba aurait refusé d’aller habiter dans la résidence familiale dans la commune de la Gombe, sous prétexte qu’elle est devenue incommode, étant donné que la veuve Bemba Saolona est là-bas avec beaucoup de membres de la famille et que le sénateur Bemba aurait décidé de venir habiter dans le complexe commercial GB », déplore Eve Bazaiba.
La secrétaire générale du MLC, dénonce le mensonge comique de la télévision nationale congolaise (RTNC). « C’est faux et archi faux parce que hier lorsque nous avons eu la réunion du conseil de sécurité, il m’a été fait entendre dire que le sénateur Bemba ne pouvait pas habiter la commune de la Gombe, dans la résidence familiale sous prétexte que c’est une zone présidentielle et c’est hautement surveillé, il ne peut pas y aller », a-t-elle fait savoir.
Par ailleurs, elle dénonce cette situation qu’elle qualifie de délit de droit.
« On ne peut pas interdire à un citoyen libre d’habiter dans sa résidence. Au moment où nous parlons, nous sommes dans la rue. C’est-à-dire le Complexe commercial GB n’est pas un lieu de résidence mais plutôt un lieu commercial. Bemba, son épouse et ses enfants ainsi que d’autres membres de familles, et quelques cadres du parti, nous sommes là, nous ne savons où aller tout simplement par la mauvaise volonté des autorités politiques de la RDC, qui n’ont pas un esprit ni démocratique, ni républicain, ni un esprit humain », a-t-elle encore dénoncé.