Le procès anti-corruption de Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l’Etat congolais, s’est ouvert ce lundi 11 mars à la prison centrale de Makala.
En détention préventive à Makala depuis le 8 avril, Vital Kamerhe, 61 ans, est poursuivi avec deux autres personnes pour le détournement présumé de plus de 50 millions de dollars américain.
« Jamais dans l’histoire politique congolaise de ces deux dernières décennies, un acteur aussi important de la scène politique ne s’est retrouvé derrière les barreaux », résument les experts du Groupe d’études sur le Congo (GEC) de l’Université de New York.
Les poursuites contre Vital Kamerhe entrent dans le cadre d’une vaste enquête anti-corruption supposée marquer le « renouveau » de la justice congolaise dans la lutte contre la corruption et l’impunité des élites depuis l’indépendance le 30 juin 1960.
Outre le leader de la formation politique l’UNC, Sammih Jammal, directeur général des sociétés Samibo Congo et Husmal ainsi que Jeannot Muhima, chargé de l’import-export à la présidence de la république sont aussi sur le banc des accusés .