La société civile et les mouvements citoyens de Beni (Nord-Kivu) ont lancé, lundi 15 mai, cinq journées de ville-morte pour « dire non à l’insécurité grandissante dans la ville ».
Tout est parti du constat selon lequel au moins 850 maisons ont été cambriolées par des bandits armés depuis le début de l’année. Lancé par la société civile et les mouvements citoyens de Beni, les cinq jours sans activité visent à « interpeller les autorités en charge de la sécurité afin qu’elles prennent leurs responsabilités ».
Selon Radio okapi, dès le début de cette ville morte lundi matin, maisons de commerces, boutiques, marchés, écoles et exceptionnellement cette fois-ci, les pharmacies ainsi que les alimentations aussi ont fermé leurs portes.
La radio onusienne affirme que jusque lundi à midi, une partie de la ville de Beni était calme avec une circulation timide de quelques engins roulants. Mais la partie Ouest, cependant, constituait un foyer de tension où les forces de l’ordre faisaient face aux manifestants.