Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), en campagne de redynamisation du parti au Kasaï Oriental depuis le samedi 5 Mars dernier, a consacré la journée de dimanche aux audiences accordées à certaines couches sociales de Mbuji-Mayi.
Le secrétaire général de l’UDPS, a consacré plusieurs heures des échanges avec le premier groupe constitué des leaders de la jeunesse du parti, le Chef de l’administration de la formation politique au pouvoir, leur a donné des pistes nécessaires quant à l’exercice de la vie politique dans leur région.
Le point essentiel de cet entretien entre les représentants de la jeunes du parti et le secrétaire général, est sans nul doute les directives pertinentes autour de la gestion de l’Union sacrée au niveau des provinces, question pour lui de mettre un terme à l’amalgame qui s’installe depuis un certain temps sur la responsabilité des uns et des autres membres de la plateforme crée par le président Félix Tshisekedi pour une requalification de la majorité parlementaire.
« Il n’existe pas des coordinations de l’Union sacrée dans les provinces. Les affaires de l’Union sacrée se traitent au plus haut niveau entre les dirigeants. Au stade actuel, chaque parti est autonome et est en droit d’affûter ses armes pour 2023 sans interférer dans le fonctionnement d’un autre parti politique ». a dit le SG de l’UDPS.
S’agissant des scrutins à venir des gouverneurs et vice-gouverneurs dans les 14 provinces, Augustin Kabuiya est formel: la part obtenue par l’UDPS dans la répartition effectuée dans le cadre de l’Union sacrée est non négligeable. Cela s’explique aussi par le fait que l’UDPS ne compte que 6 % du nombre des députés provinciaux sur l’ensemble du pays.
Et d’ajoute, « j’en appelle à un vote massif des candidats UDPS dans les prochaines législatives en 2023 en vue de permettre au Chef de l’État de diriger sans recourir forcément à des alliances politiques », conclut le numéro 2 du parti au pouvoir le tout puissant Kabuya.