La coordination provinciale du Rassemblement/Sud-Kivu l’accuse d’étouffer les manifestations de l’Opposition.
Mardi 19 décembre 2017, le Rassemblement a initié une descente dans les rues de la RDC. Cette coalition de l’opposition réclame la tenue des élections conformément à l’accord du 31 décembre 2016. Ce mardi, un important dispositif policier a été déployé en République démocratique du Congo, dans le but de disperser les manifestants.
A Bukavu, on pouvait apercevoir les policiers dans tous les points chauds de la ville. Il est donc impossible pour l’opposition de manifester. A ce propos, la coordination provinciale du Rassemblement/Sud-Kivu annonce qu’elle envisage de porter plainte contre le maire de Bukavu, qu’elle accuse d’étouffer les manifestations de l’Opposition.
« Nous devons porter plainte contre le maire de la ville de Bukavu qui étouffe l’expression de la démocratie. Il n’est pas au-dessus de la loi. C’est à lui d’obéir à la loi et non le contraire. Nous étions là, à la Place Nyawera. Les jeunes étaient prêts à manifester, mais ils ont été étouffés par la police », a dit Josée Emina, présidente fédérale de l’UDPS et coordinatrice du Rassemblement au Sud-Kivu.
Une centaine de personnes ont été dispersées ce mardi 19 décembre 2017, à la Place Nyawera, alors qu’ils s’apprêtaient à manifester suivant le mot d’ordre de Félix Tshisekedi, président du Rassemblement.
«Jusque-là, la situation est calme. A part une centaine de gens qui ont tenté de manifester. Il n’y a pas eu d’affrontements. Nous les avons juste sommés de partir et ils ont compris et ils sont partis pacifiquement. J’ai l’impression que nous avons eu à faire à de paisibles citoyens, c’est des gens bien éduqués », avait expliqué le Major Alphonse Ndacho, commandant du Groupe Mobile d’intervention (GMI)/ville de Bukavu.