Le gouvernement kinois, par la voix de son ministre de la Défense a qualifié les accusations de Human Rights Watch « d’allégations grossières de nature à discréditer l’armée ».
Dans une correspondance à Ida Sawyer, chercheuse senior et directrice Afrique centrale à HRW, Crispin Atama l’invite « à se référer à la Monusco avec laquelle nous avons effectué en vain plusieurs missions en Ouganda tout comme au Rwanda, pour tenter de convaincre ces rebelles à regagner le pays car ils sont amnistiés ».
Plus loin dans sa correspondance, Crispin Atama poursuit en interrogeant son destinataire sur « leur dernière tentative d’entrer militairement par le Nord-Kivu en provenance de l’Ouganda ».
Cette réponse du gouvernement fat suite au rapport de HRW publié lundi 4 décembre 2017. A travers ce document, l’ONG accuse la RDC d’avoir « mobilisé au moins 200 anciens combattants rebelles du M23, et probablement bien plus, depuis l’Ouganda et le Rwanda voisins afin de protéger Kabila et d’aider à étouffer les manifestations anti-Kabila ».