Depuis très quatorze mois, la dépouille d’Etienne Tshisekedi est bloquée à Bruxelles, où l’opposant historique congolais est décédé le 1er février 2017.
Depuis le 1er février 2017, jour de la mort de l’opposant congolais Etienne Tshisekedi en en Belgique, les négociations pour organiser le rapatriement de son corps et ses obsèques en RDC tournent au bras de fer, notamment sur le lieu de l’enterrement.
Mais il y a quelques jours, le cabinet du président Joseph Kabila a repris contact, très discrètement, avec sa famille, comme le confirme le fils du patriarche, Félix Tshisekedi, .
« Ce que je peux dire, c’est qu’il y a des contacts assez discrets, qui ont repris ces jours-ci avec mon oncle, le chef de famille maintenant, Monseigneur Gérard Mulumba. J’espère, tout simplement, que cela va aboutir », déclare Félix Tshisekedi avant d’ajouter : « Je suis dégoûté par le mépris de ce pouvoir, qui pousse le cynisme jusqu’à affirmer en coulisses que cela est dû de notre fait, parce que nous serions en train de vouloir échanger un poste de Premier ministre avec le rapatriement ».
« Ce sont eux, évidemment, qui gèlent le retour du corps de notre leader, tient-il à préciser. Et ils nous présentent, nous, comme étant les responsables de la situation. C’est tellement cynique et dégoûtant que cela m’a poussé à ne plus souhaiter prendre contact avec qui que ce soit. Maintenant, tout passe par notre oncle. On verra comment cela va aboutir. Mais je sais que tout cela a été fait pour piétiner la mémoire d’Etienne Tshisekedi. C’est quelque chose qui fait très mal et on ne peut pas l’oublier facilement ».