Invalidée par la CENI à l’élection présidentielle du 23 décembre 2018, Marie José Ifoku, dénonce la discrimination intentionnelle de Corneille Nangaa.
La seule femme candidate à la magistrature suprême du 23 décembre prochain, Marie José Ifoku, a accusé lundi 27 août dernier la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), de « discrimination en vers les femmes » .
La candidature de Marie José Ifoku a été rejetée pour défaut de nationalité congolaise d’origine.
Selon un communiqué signé par le secrétaire général de sa formation politique, Valentin Katako, l’ex gouverneur de la Tshuapa demande à la Cour constitutionnelle de corriger son invalidation.
Pour Katako, ne peut recouvrer la nationalité congolaise d’origine qu’un congolais ayant détenu la nationalité congolaise d’origine.
Et celle-ci une fois perdue, se recouvre à la demande de toute personne qui en fait la demande.
Déjà notifiée par la CENI, Marie Josée Ifoku introduira son recours ce mardi 28 août à la Haute cour du pays. Elle espère que la cour constitutionnelle la rétablira dans ses droits.
Pour rappel, l’ex Premier ministre Badibanga se trouve dans un cas similaire. Lui aussi à cause d’une nationalité belge, Marie Josée Ifoku pour une nationalité canadienne.