Saluant l’initiative de “Yetu management”, la ministre Astrid Madiya Ntumba a interpelé les hommes d’affaires et artistes congolais sur l’importance de ces expositions.
Astrid Madiya Ntumba, invite les artistes visuels congolais à souscrire massivement à la soirée de l’art contemporain congolais qui sera organisée par “Yetu Management” au mois d’octobre prochain à Londres. Invitation lancée lors d’un déjeuner d’affaires organisé le mercredi 23 mai 2018 en présence de Giles Peppiat, Directeur pour l’Art Moderne et contemporain de BONHAMS, une entreprise spécialisée dans la vente aux enchères des arts basée à Londres. «Nous demandons à tous les artistes et hommes d’affaires congolais à soutenir massivement cette exposition qui sera organisé le premier octobre à Londres et voulons que les artistes et hommes d’affaires puissent accompagner Yetu Management pour la réussite de cette rencontre», a indiqué Madame la ministre de la culture.
Yetu management est une agence internationale de promotion artistique qui est née de la volonté de conduire les Congolais de la RDC ou de la diaspora à se réapproprier pleinement la richesse du patrimoine des arts visuels de leur pays, en investissant et en faisant une large diffusion de ces œuvres à travers le monde, conclut le représentant de Yetu management en RDC. Fabrice Basonga, représentant local de “Yetu Management” estime qu’il est important à l’heure actuelle de mettre au-devant de la scène les potentialités congolaises sur la plan international et particulièrement dans le monde anglo-saxon.
«Yetu management veut faire la promotion un peu plus accentué des artistes congolais qui sont méconnus sur la scène internationale. Ceci dans l’objectif de les faire monter en puissance pour que leur valeur puisse accroître et que leur notoriété permette de créer un marché de l’art congolais à l’instar d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest qui sont très avancés que nous dans ce domaine. Cette année, nous voulons placer le Congo à l’honneur à l’occasion de cette semaine de l’art, pour faire voir le Congo, faire parler du Congo à tous les acteurs et l’industrie de l’art. Essentiellement les collectionneurs mais aussi les galeries d’art à travers le monde comme Dubaï, Hong-Kong, qui sont des vraies plaques tournantes de l’art dans la sphère anglophone », a affirmé Fabrice Basonga.