Plus de neuf mille (9.000) candidats répartis dans 165 centres de passation sur toute l’étendue de la République participent à l’épreuve hors session de l’Examen national de fin d’études professionnelles (ENFEP), édition 2020-2021.
C’est la première depuis la création du ministère de la Formation professionnelle et métiers, a indiqué le directeur de cabinet de la ministre de la Formation professionnelle et métiers (FPM), le Pr Anicet Nkwimi a l’issue de la supervision, lundi à Kinshasa de ladite épreuve.
Le Pr Anicet Nkwimi qui était accompagné du ministre provincial des Finances et de l’Economie, Jean Mvunzi, et des inspecteurs provinciaux du secteur éducationnel, a conscientisé les candidats sur la nécessité de l’apprentissage des métiers, en vue de leur réintégration et leur réinsertion dans la société congolaise.
Il a indiqué que cette épreuve rentre dans le cadre de la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo , avant de rappeler le programme d’action du gouvernement Sama Lukonde, en rapport avec la création de la classe moyenne en RDC, en vue d’une main d’œuvre qualifiée au pays.
Le Pr Anicet Nkwimi a, à cette occasion, salué l’organisation par la ministre Antoinette Kipulu de cette épreuve ainsi que les efforts qu’elle mène pour revaloriser le secteur de la formation professionnelle et métiers pour le bien-être de la jeunesse congolaise.
Pour ce faire, il a appelé les parents à encourager leurs enfants désireux d’apprendre un métier de s’en approprier pour se prendre en charge et se rendre utile dans la société, indiquant que des titres correspondants à leurs cursus seront délivrés par la ministre de la tutelle.
Les deux personnalités ont, à cet effet, effectué la ronde de quelques centres de passation de l’examen hors session, notamment de l’ITC/Victoire, dans la commune de Kasa-Vubu ( Kin-Centre) et l’ITI/N’Djili (Kin-Est).
L’épreuve hors session de l’Examen national de fin d’études professionnelles (ENFEP), édition 2020-2021, qui se tient sur toute l’étendue de la République, a été lancée lundi, à Bukavu dans la province du Sud-Kivu par la ministre de la Formation professionnelle et métiers (FPM), Antoinette Kipulu Kabenga.
Ces épreuves ont été composées en français et dans les quatre langues nationales pour faciliter la compréhension aux apprenants. Les épreuves proprement dites vont se tenir du 03 au 06 août2021, rappelle-t-on
1.663 candidats attendus à l’ENFEP au Nord-Kivu 1
Le vice-gouverneur de la province du Nord-Kivu, le commissaire divisionnaire principal, Jean-Romuald Ekuka Lipopo, a donné le coup d’envoi, lundi, des épreuves hors session de l’examen national de fin d’études professionnelles (ENFEP) à laquelle prennent part 1.663 candidats dont 1.157 hommes et 506 femmes, pour le compte de la province éducationnelle du Nord-Kivu au collège Mwanga à Goma.
A cette occasion, l’Autorité provinciale a exprimé sa satisfaction de voir par cette épreuve, le pays se doter d’une main d’œuvre qualifiée, en vue de la création d’une classe moyenne et la lutte contre le chômage.
« La formation professionnelle et métier c’est le gros de la Nation », a indiqué le vice-gouverneur Jean-Romuald Ekuka Lipopo pour qui, le pays bénéficie à court terme des personnes ayant été formées aux métiers pour avancer rapidement.
Il a ainsi salué l’initiative prise par le Gouvernement central en lançant cette première épreuve dont la finalité est de valoriser les personnes formées dans les métiers .
Selon l’Inspecteur principal provincial de la Formation professionnelle et métiers dans la province éducationnelle du Nord-Kivu 1, Emmanuel Gashamba, ces épreuves seront sanctionnées par l’attribution « des titres qui ont une équivalence nationale et internationale pour valoriser leur compétences et l’expérience acquise au fil des années ».
Il a ainsi rappelé que « le Gouvernement dans sa vision de doter le pays d’une main d’œuvre qualifiée et contribuer à lutter contre le chômage, ne voudrait plus voir avec un œil passif le désordre qui s’est installé dans le secteur de la formation professionnelle où des centres pullulent comme des champignons sans viabilité ».
Pour rappel, ces épreuves sont organisées en Français et en swahili à l’intention des apprenants n’ayant pas suivi le cursus normal de scolarité et cela à travers diverses filières telles que la coupe couture, la plomberie, la cordonnerie, la peinture, la maroquinerie, la mécanique, etc.