Ibrator Mpiana confirme la sortie de son opus qui sera disponible début novembre prochain. La sortie de cet album, confie-t-il, sera accompagnée d’un programme taillé sur mesure, pour une série de concerts.
« J’ai beaucoup écrit de chansons pour des musiciens congolais, mais Jean Goubald est celui qui m’a beaucoup inspiré pour mieux dresser ma carrière de musicien », affirme Ibrator Mpiana. Et d’ajouter si : « j’ai décidé de prendre le nom de Mpiana, c’est non seulement pour honorer la personne de JB Mpiana pour ce qu’il a apporté dans la musique congolaise mais également pour rendre hommage à tous les grands de la musique de mon pays ».
Évoquant son style de musique, l’ancien étudiant de l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa tient mordicus à défendre la rumba congolaise. Il s’est, de ce fait, surnommé « le dernier dinosaure de la rumba congolaise » pour justifier son combat pour la conservation de cette musique d’origine congolaise. « Afro trap, afro beat… c’est bien bon mais nous ne devons pas perdre l’authenticité de notre musique. La force et le pouvoir que contiennent l’authenticité, la modernité n’arrivera peut-être pas à le dépasser », se justifie-t-il.
Dans son premier album qui va s’intituler « C’est pas sorcier », Ibra compte aligner 15 titres. Partant de son style de prédilection, « C’est pas sorcier » sera pour lui une grande ouverture puisqu’il s’agit d’un opus qui va permettre aux amoureux de la bonne musique de se retrouver dans les sonorités et les thématiques exploitées.