Pour identifier une nouvelle majorité parlementaire, Félix Tshisekedi a annoncé dans son discours du dimanche 6 décembre, la nomination d’un informateur.
Le Front Commun pour le Congo FCC qui réclame toujours sa majorité parlementaire considère cette décision du président de la République comme une violation flagrante de la constitution.
« La nomination d’un informateur là où existe un gouvernement de plein exercice soutenu par une majorité confortable est une violation flagrante et intentionnelle de la constitution, qui ne reconnaît pas au président, la compétence de démettre le gouvernement », tranche le coordonnateur du FCC.
Cependant, le regroupement politique de l’ancien président de la République Joseph Kabila dit prendre acte de la fin de la coalition FCC-CACH et appelle à une cohabitation. Il invite, par ailleurs, le président Félix Tshisekedi à tirer toutes les conséquences qui s’imposent.
Selon une source proche de la cité de l’OUA, la nomination de l’informateur interviendra au cours de cette semaine. Plusieurs noms reviennent dans quartiers et les medias congolais notamment Jean Pierre Bemba, Moïse Katumbi et Samy Badibanga, pour le poste d’informateur qui pourra constituer une majorité parlementaire.